воскресенье, 14 октября 2012 г.


« Iamal GNL » comme un exemple de la mise en valeur pratique de l'Arctique




La Russie procède à la mise en valeur des gisements de l’Arctique et elle n’est pas la seule à en avoir besoin, car le gaz et le pétrole de cette région pourra être acheminée sur des marchés différents, permettant de résoudre les problèmes avec la pénurie des hydrocarbures dans de nombreux pays.

Un exemple illustrant cette tendance – c’est le projet « Iamal GNL », car le gaz pourrait être acheminé à l’aide des tankers de l’Arctique russe vers presque tous les marchés. Le gaz de l’Arctique russe pourra être consommé en Asie, en Europe, et en Amérique du Nord, si c’est nécessaire.
Le projet « Iamal GNL », prévoit la construction d'une usine de liquéfaction de gaz dans la zone du port Sabetta à l'est de la péninsule de Iamal. La base des ressources principale de ce projet devrait être le champ Ioujno-Tambeïskoe, dont les ressources atteignent près de 1,256 trillions de mètres cubes de gaz, soit 40-60 millions de tonnes de gaz liquéfié. Ce gisement se trouve à l’est de la péninsule de Iamal, non loin de l’endroit, où sera construit l’usine de GNL.La capacité de l'usine devrait atteindre 15 millions de tonnes par an, ce qui correspond à environ 24 milliards de mètres cubes de gaz. A titre de comparaison, ce volume correspond à la consommation annuelle de gaz par la Belgique et la République Tchèque, ou plus de la moitié de la consommation annuelle de gaz en Corée du Sud. Il est prévu de maintenir ce rythme de production annuelle pendant 21 ans. Le GNL pourra être exporté dès 2016.
Le 11 octobre 2010 à NovyOurengoï, le premier ministre Vladimir Poutine a organisé une réunion sur les questions du « Schéma général du développement du secteur gazier en Fédération de Russie jusqu’à 2030 ». Le même jour, Poutine a signé le décret № 1713-R « Sur le développement de la production de gaz naturel liquéfié sur la péninsule de Iamal », dans lequel ont été évoqués les principaux paramètres du projet et des aides d'État. En vertu de ce plan, la construction de l'usine de GNL se déroulera en trois étapes. La première phase sera construite de 2012 à 2016, la seconde –entre 2013 et 2017 ans, la troisième - de 2014 à 2018. Le document prévoit également la construction d’un port et d’un aéroport sur le compte de l’Etat près du village de Sabetta. Par ailleurs, l’Etat prend en charge les dépenses sur la construction des transporteurs de gaz et des brise-glaces pour le projet «Iamal GNL »,ainsi que le financement pour le dragage d'un chenal de navigation vers le port Sabetta sur l’estuaire de l’Ob. Le coût de ce projet est estimé à 9-10 milliards de dollars. En tout l’investissement dans le projet « Iamal GNL » était estimé par le gouvernement de Russie à environ 27 milliards de dollars (aux prix de 2010, sans les compensations environnementales et sociales, mais avec la somme de 8,5 milliards de dollars pour la flotte des pétroliers).
« Iamal GNL » prévoit également un large éventail d'avantages fiscaux. Projet est exonéré de la taxe de départ sur le gaz naturel, qui sera liquéfié jusqu’au volume cumulé de 250 milliards de mètres cubes, et à condition que la période de développement ne dépasse pas 12 ans à compter de la date de début de la production de gaz naturel liquéfié. La taxe de départ est également annulée sur le gaz condensé, qui est extrait avec le gaz qui va à la liquéfaction. La réduction pour le gaz condensé s’étend jusqu’à la production de 20 millions de tonnes du gaz à condensat, et à condition que la période de développement du gisement ne dépasse pas 12 ans à compter de la date de début de la production de gaz naturel liquéfié. Le gaz et le condensat de « Iamal GNL »n'est pas soumis à des droits de douane. Le projet est exempté du paiement des droits de douane à l'importation et la TVA sur l'équipement (accessoires et pièces détachées), dont les analogues ne sont pas produits en Fédération de Russie.
En plus des avantages au niveau fédéral, « Iamal GNL » aura des privilèges en ce qui concerne les paiements au budget du District autonome de Iamalo-Nénetsie. Le projet prévoit aussi une exonération de l'impôt sur la propriété sur la propriété mobilière, mais aussi immobilière, si elle est située sur le territoire du Iamal et est utilisée pour l'extraction de gaz naturel et du pétrole, ainsi que du condensat de gaz produit en conjonction avec le gaz naturel, et leur capacité de liquéfaction dans l’usine. Cette exemption durera 12 ans à compter de la date de l’enregistrement de la propriété en tant qu’un actif fixe. Le projet bénéficiera également d’un faible taux de l'impôt sur le revenu des sociétés, payable au budget de la région de la Fédération de Russie, à un taux de 13,5%, jusqu'à ce que le volume total de la production du gaz atteigne 250 milliards de mètres cubes, à condition que la période d'accumulation ne dépasse pas 12 ans depuis le début de la production du GNL.
En 2011, « Iamal GNL » a obtenu sous la forme d’une aide de l'Etat des ressources supplémentaires sous la forme de quatre gisements : Severo-Obski, Vostotchno-Tambeïski, Outrenni (Salmanovski) et Gueophysitcheski. Le total des réserves de gaz pour ces quatre gisements représente 978,6 milliards de mètres cubes (C1 + C2), les réserves de gaz - 1,76 trillions de mètres cubes et plus de 640 millions de tonnes du pétrole de du condensat. Les gisements Severo-Obski et Vostotchno-Tambeïskise trouvent en mer, ce qui complique leur mise en valeur. Quant à Outrenni et Gueophysitcheski, ces gisements se trouvent sur la presqu’île de Guidan. NOVATEKet Gazprom ont donc signé un accord qui permettra d’acheminer le gaz depuis le Outrenniet Gueophysitcheski vers les régions maritimes du Nord de la partie européenne de la Russie, tandis « Iamal GNL »va recevoir les gisements du groupe de gisements « Tambeïskoe » de Gazprom : il s’agit des champs de Severo-Tambeyskoye, Zapadno-Tambeïskoyeet Tasiyskoe. Les réserves de gaz naturel de ces gisements de catégorie ABC1 + C2 représentent 1,56 trillions de mètres cubes.
De grandes compagnies occidentales croient en ce projet. Sinon le groupe français Total ne serait pas entrédans son capital, ayant acheté en 2011 20,5% des actions pour 425 millions de dollars. Le reste du capital est détenu par NOVATEK - une société privée russe. Le projet devrait accueillir prochainement un autre partenaire étranger. Il s’agit de la société énergétique française EDF.

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