воскресенье, 14 октября 2012 г.


La coopération de Rosneft et d’EniStatoil dans l'Arctique


Une fois que l'Etat ait mis en place un régime fiscal préférentiel pour les entreprises qui s’occupent du développement des gisements d'hydrocarbures sur les plateaux continentaux, les investisseurs étrangers ont commencé à participer activement aux projets russes. La société publique Rosneft est devenue leur principal partenaire.

En avril 2012, Rosneft, et la société italienne Eni ont signé un accord de coopération stratégique. Le contrat prévoit la création d'une joint-venture pour développer les sections Fedynskiet Centre-Barents dans la mer de Barents et de la section de l'Ouest en mer Noire. Eni participe à ce projet à la hauteur de 33,33%.
La section Fedynski possède une superficie de 38.000 kilomètres carrés et est située dans la partie Sud de la mer de Barents qui ne gèle pas. La profondeur de l'eau dans cette zone est comprise entre 200 à 320 mètres. Le site a été étudié avec une méthodesismique 2D, dont les résultats permettent la création de 9 structures de forage avec l’extraction de 18,7 milliards de barils d'hydrocarbures. En conformité avec les obligations de la licence, il est nécessaire de réaliser 6500 km du procédé sismique 2D avant 2017 et de 1000 kilomètres carrés de sismique 3D avant 2018, à forer un puits d'estimationet d'exploration avant 2020 et en cas de succès, un autre puits d'exploration en 2025. La section Fedynski est rejointe au Nord par la section Centre-Barents. La profondeur de la mer varie dans cette zone entre 160 et 300 m.
Selon les tests sismiques, réalisés précédemment, trois structures avec un total des ressources d'hydrocarbures récupérables de plus de 7 milliards de barils d'équivalent pétrole ont été repérées dans ce secteur. Il va falloir réaliser 3200 km de sismique 2D avant 2016 et 1000 kilomètres carrés de sismique 3D pour 2018, forer un puits d'exploration avant 2021 et, en cas de succès, un puits d'exploration avant 2026. La totalité des ressources récupérables de ces zones est estimée à 36 milliards de barils d'équivalent pétrole. La richesse de ces gisements est liée avec leur proximité avec le plateau de la Norvège, où au moins trois grands gisements ont été découverts au cours de ces dernières années.
En vertu des accords atteints, Eni va fournir un financement pour l'exploration géologique, nécessaire pour confirmer l’intérêt commercial des gisements découverts. Rosneft et Eni, dans le cadre du partenariat, ont également convenu de procéder à l'échange de technologies et de personnel, ce qui augmentera la compétence des deux sociétés. L'accord prévoit également la participation de Rosneft à des projets internationaux d’Eni.
Un autre partenaire de Rosneft pour le développement de champs de pétrole sur le plateau continental est devenue la société Statoil. En mai 2012, Rosneft et Statoil ont signé un accord de coopération, qui prévoit la mise en valeur conjointe du plateau continental en mer de Barents et en mer d'Okhotsk. Les sociétés ont également convenu de collaborer dans des projets sur le territoire de la Norvège. Rosneft a ainsi obtenu le droit de participer à l'élaboration des zones du plateau continental norvégien dans la mer de Barents, ainsi qu’à l'achat d'actions dans des projets internationaux de Statoil.
En ce qui concerne la mise en valeur de l’Arctique, l’accord prévoit la création d'une joint-venture pour développer la zone du plateau continental de Perseevski en mer de Barents, et trois autres secteurs : Magadan-1, Lissianskiet Kachevarovski en mer d'Okhotsk. Le secteur Perseevski est situé dans le secteur ouest de la mer de Barents. C’est une zone contiguë à la zone économique de la Norvège. Les profondeurs de la mer varient ici entre 120 et 240 mètres. La profondeur de la mer dans la région de Magadan varie entre 100 et 160 mètres, à Lissianski- 200 mètres, et Kachevarovski - 140-350 mètres. Les ressources totales des quatre sections sont estimées à environ 2 milliards de tonnes de pétrole et 1,8 trillions de mètres cubes de gaz. Statoil recevront une part égale à 33,33% dans le projet.
En vertu de l'accord, Statoil prendra en charge le financement de l'exploration géologique. En outre, la société norvégienne s'engage à rembourser à Rosneft les coûts historiques pour ces zones et 33,3% du coût à payer pour les licences. Dans l'avenir, Rosneft, selon l'accord, peut demander un paiement ponctuel à Statoil pour chaque découverte commerciale des réserves de pétrole et de gaz.
L’accord entre Rosneft et Statoil donnera un nouvel élan au développement de l'industrie de la construction navale en Russie, car les deux parties ont convenu de placer des commandes pour la construction de navires de la classe de glace et des plates-formes de forage dans les chantiers navals russes.
En plus du développement des champs de l'Arctique, Rosneft et Statoil ont convenu de mener des recherches conjointes pour trouver des approches efficaces pour le développement des champs gaziers et pétroliers dans des conditions géologiques difficiles (dépôts de pétrole de schiste au forage de Khadoum dans le Territoire de Stavropol et de pétrole à viscosité élevée sur le champ de Nord-Komsomolsk dans le district autonome de Iamalo-Nénetsie). Si des réserves de pétrole seront trouvées dans ces régions, les deux partenaires comptent développer conjointement ces gisements pour une exploitation commerciale.


La coopération de Rosneft et d’ExxonMobil dans l'Arctique


La Russie participe de plus en plus activement à la mise en valeur pratique de l’Arctique. Et ses partenaires dans ce processus sont les grands groupes énergétiques étrangers, qui entrent dans ces projets sur le territoire russe.

Dans le domaine de la mise en valeur des ressources d’hydrocarbures de l’Arctique, l’activité de Rosneftreste la plus active. La compagnie possède déjà des licences pour l’exploration des champs d’hydrocarbures dans l'Arctique, y compris trois sections Vostotchno-Prinovozemelskie 1, 2, 3 dans la mer de Kara. Les sections Vostotchno-Prinovozemelskieoccupent une superficie totale de 126.000 kilomètres carrés (soit 31 millions d'acres), avec des profondeurs allant de 40 à 350 mètres (120-1000 pieds).
La mer de Kara est une extension de la province gazière et pétrolière de la Sibérie occidentale, qui fournit 60% de la production actuelle de pétrole en Russie. La profondeur d'eau dans cette zone varie entre 40 et 350 m. Cette région possède une situation glaciaire compliquée–elle est recouverte de glace pendant 270 à 300 jours par an, tandis que l’épaisseur de la banquise peut atteindre 1,2-1,6 mètres. La température de la mer de Kara pendant l'hiver peut atteindre -46 degrés Celsius. Les sections Prinovozemelskie de la mer de Kara ont été étudiées par les méthodes de données sismiques 2D. En 2012, et jusqu’à 2016, il est prévu de continuer à étudier avec les méthodes sismiques 2D et 3D les sections Prinovozemelskie. Le premier puits d'exploration sera foré en 2015.

Les ressources récupérables de pétrole dans trois sections sont estimées à 6,2 milliards de tonnes, les ressources d’hydrocarbures - à 20,9 milliards de tonnes d'équivalent de pétrole.
1. Section Vostotchno-Prinovozemelski -1
• 3,33 milliards de tonnes de pétrole
• 3.317 milliards de mètres cubes de gaz.
2. Section Vostotchno-Prinovozemelski – 2
• 1,82 milliards de tonnes de pétrole
• 2.733 milliards de mètres cubes de gaz.
3. Section Vostotchno-Prinovozemelski- 3
• 1.118 milliards de tonnes de pétrole
• 8.54 milliards de mètres cubes de gaz

Aucune compagnie ne possède l’expérience d’extraction des hydrocarbures dans les conditions extrêmes de l’Arctique. Par conséquent, pour la mise en valeur des gisements Vostotchno-Prinovozemelskie, Rosneft a créé une alliance avec la compagnie pétrolière ExxonMobil. En août 2011, la société a signé un accord de coopération stratégique, qui prévoit la réalisation commune des projets dans le domaine de la prospection pétrolière et le développement et des champs gaziers en Russie, ainsi que le partage des technologies et l'expertise. En avril 2012, Rosneft et ExxonMobil ont signé plusieurs accords définissant les conditions de partenariat. Des coentreprises pour procéder à l'exploration dans la mer Noire et la mer de Kara ont été ainsi créées, et les premières étapes de la planification et la réalisation de la prospection sur ces sections dans les eaux ont été réalisées. Les accords ont été signés par le président de l’époque de la société actionnaire RosneftEdouard Khoudaïnatov, le Président de la direction d’ExxonMobilRex Tillerson, le président de la Société d'exploration ExxonMobil Steven Greenleeet le président d’ExxonMobilDevelopmentCompany Neil Duffin, en présence du premier ministre russe Vladimir Poutine et son adjoint, Igor Setchine. Actuellement, Igor Setchine a quitté le gouvernement et dirige Rosneft.
Les investissements dans la phase initiale d'exploration des champs pétroliers en mer de Kara et la mer Noire sont estimées à 3,2 milliards de dollars. Les partenaires ont décidé de procéder au forage et la recherche des puits dans la mer de Kara en 2014. Pour réaliser ces travaux en mer de Kara, une coentreprise sera créée, dans laquelle Rosneftva obtenir 66,7%, tandis que ExxonMobil aura 33,3%. Dans le même temps, ExxonMobila pris l’engagement de prendre en charge toutes les dépenses pour la première étape du projet.
Rosneft et ExxonMobil ont également convenu d'établir un Centre scientifique des élaborations du plateau continental de l’Arctique, qui effectuera un cycle complet des travaux de recherche et de conception pour la mise en valeur des gisements sur le plateau continental. Les principaux objectifs de ce centre –c’est le soutien du système à tous les stades de la mise en valeur des gisements de pétrole et de gaz dans l'Arctique, ainsi que l’aide à la réalisation des projets de sécurité de l'environnement, notamment avec un appui technique pour la surveillance environnementale. En outre, le Centre prendra en charge la totalité des travaux visant à assurer la sécurité des opérations sur le plateau – un Service de prévention des situations d'urgence sur le plateau sera prévu dans son cadre, qui permettra de remédier à des situations d’urgence et prendre des mesures en cas de problèmes. Le centre utilisera ses propres technologies, élaborées par ExxonMobil et Rosneft, et permettra également de développer de nouvelles technologies pour faciliter la mise en œuvre des projets conjoints en Arctique, y compris les navires de forage et la production de plates-formes de la classe de glace, ainsi que d'autres projets de Rosneft. Ce centre sera dirigé par le vice-président de l’Académie des sciences de Russie NikolaïLaverov. En outre, les parties ont convenu que 100% du capital social du Centre sera détenu par Rosneft.
Etant donné que le projet dans l’Arctique de Rosneft et d’ExxonMobil est très coûteux, l'état lui propose un régime fiscal préférentiel. Le pétrole des sections Prinovozemelskie sera exempté du paiement des taxes à l'exportation et la taxe sur l'extraction de minéraux représentera environ 5%. Le nouveau régime fiscal rend projets russes de l'Arctique plus attrayants pour les investisseurs. Malgré le fait qu’on peut souvent retrouver dans la presse occidentale des publications sur le thème du «nationalisme des ressources» en Russie, les entreprises occidentales élargissent leur présence dans l'Arctique russe.


Le passage des navires par la route maritime du nord - les réalisations réelles de la Russie dans le domaine de transport de l'exploration arctique


La route maritime du nord (RMN) est une voie de transport unique entre l'Europe et l'Asie. La route traverse les mers de l'océan Arctique (la mer de Barents, de Kara, de Laptev, de Sibérie orientale, des Tchouktches) et partiellement le Pacifique (la mer de Béring).

La RMN est limitée par les entrées de l'Ouest aux détroits de la Nouvelle-Zemble et par le méridien passant au nord du Cap du désir, et à l'est du détroit de Béring par le parallèle de 66 ° de latitude nord et le méridien de 168 degrés 58 minutes 37 secondes de longitude ouest. La longueur de la route maritime du nord de la Porte de Kara à la baie de Providence est d'environ 5600 km. La distance entre Saint-Pétersbourg à Vladivostok sur la route maritime du nord est de plus de 14.000 km (par le canal de Suez - plus de 23.000 km).
La route maritime du nord a commencé à explorer dans le XX e siècle avec l'avènement des navires brise-glace. L'Union soviétique a utilisé cette voie. En 1987, le trafic de fret le long de la RMN a atteint sa valeur maximale de 6,7 millions de tonnes, mais après l'effondrement de l'Union soviétique, elle s'est trouvée dans la crise profonde et n'a pas été utilisée. Le trafic marchand des ports de la route maritime du nord a diminué de plus de trois fois de 1987 à 2011, et certains ports (Amderma, Dixon) ont effectivement cessé les opérations. En 2010, le transit à travers la RMN représente environ 110 millions de tonnes (4 navires).
La renaissance de la route maritime du nord a commencé grâce à l'exploration des réserves d'hydrocarbures dans l'Arctique et le projet « Yamal GNL », en particulier. Ce projet comprend la construction d'une usine de gaz naturel liquéfié sur la péninsule de Yamal et la livraison de gaz liquéfié vers les marchés d'Asie-Pacifique à travers la RMN. La société Novatek, qui réalise le projet, met toutes ses efforts pour la relance de la RMN. Pour ce faire, elle a organisé le passage des pétroliers expérimentales le long de la route maritime du nord depuis 2010. Le 14 août, le pétrolier Baltika de société Sovkomflot avec une cargaison de Novatek –le condensat de gaz est sorti de Mourmansk. Le passage arctique du pétrolier a été effectué par des brise-glaces « Taïmyr », « 50 ans de la Victoire » et « Rossiya ». Le 25 août, ils sont arrivés au port de Pevek dans la région du Tchoukotka, en achevant la traversée maritime. Après avoir traversé la RMN, le navire Baltika a continué son chemin dans les eaux libres de glace à Shanghai, où il est arrivé le 6 septembre. Ainsi, tout le chemin de Mourmansk à Shanghai, le pétrolier Baltika a fait en 22 jours, et sur la RMN (la distance entre Mourmansk vers le port de Pevek dans la région du Tchoukotka, s'élevant à environ 2.500 miles marins) le navire se déplaçait pendant 11 jours.
Le chef de Sovkomflot Sergueï Frank, le chef de la direction de Novatek Leonid Mikhelson et le directeur général de la compagnie Atomflot Vyatcheslav Roukcha ont personnellement participé à l'expédition pendant près de deux semaines. Roukcha a déclaré alors que le gain de temps au cours du transport de fret le long de la RMN dans une seule direction représente environ 20 jours. Pour se rendre à Shanghai, le navire Baltika a passé environ trois semaines au lieu de 40 jours par le canal de Suez. Cela réduit le coût de l'huile combustible d'environ 1 million de dollars, et a économisé 250.000 de dollars à payer au Égypte pour le passage à travers le canal de Suez. Total du bénéfice a été de 1,2 - 1, 3 millions de dollars. Cependant, il n'a pas divulgué le coût de service des brise-glaces sur les voies de la RMN. Actuellement, le tarif maximum pour le transport de cargaisons liquides par les brise-glace à la RMN est de 530 roubles par tonne. Puisque, le passage d'un pétrolier chargé de 145.000 de tonnes de GNL coûtera 76,85 millions de roubles. En raison de la largeur de la poupe du pétrolier, il n'est pas suffisant d'utiliser un brise-glace pour effectuer le passage en toute sécurité par la RMN, c'est pourquoi il faut utiliser au moins deux brise-glaces.
En 2011, les traversées expérimentales de Novatek se sont poursuivies. Le pétrolier Perseverance d'un port en lourd de 73.000 tonnes est allé de Mourmansk à la Chine, accompagnés des brise-glaces « Yamal » et « Taïmyr » en 15 jours, avec une vitesse moyenne de 7,6 nœuds. Le pétrolier Heritage a amélioré le record de vitesse fin juillet 2011, dont le passage a été fourni par le brise-glace nucléaire « Vaigatch ». Le pétrolier d'un port en lourd de 73.000 tonnes chargé de 61.000 tonnes de condensat de gaz a traversé la RMN en seulement huit jours, sa vitesse moyenne était de 14 nœuds.
Après qu'un record de vitesse a été établi, la Novatek a organisée le passage d'un pétrolier d'un port en lourd record - de plus de 160 tonnes. Le pétrolier «Vladimir Tikhonov » d'un port en lourd de 162 tonnes de Sovkomflot a été chargé de 120.000 tonnes de condensat de gaz à bord. Les brise-glaces « Yamal » et « 50 ans de la Victoire » ont effectué son passage. Grâce à des conditions météorologiques favorables et une petite quantité de glace sur la route, le pétrolier a terminé sa traversée par la RMN en 7,5 jours. La vitesse moyenne était de 14 nœuds. Le navire d'une longueur de 280 mètres, d'une largeur de 50 mètres et d'un tirant d'eau de 13 m, est sorti de Mourmansk le 23 août à 08h00 (heure de Moscou). Et le 30 août à 16h55, le pétrolier a franchi le Cap Dejnev et quitté les voies de la RMN, en se dirigeant indépendamment vers la Thaïlande, au port de Map Ta Phut.
Ainsi, les traversées expérimentales des pétroliers organisées par la compagnie Novatek montrent que l'utilisation de la route maritime du nord est non seulement techniquement possible, mais peut être rentable pour un certain nombre de conditions: l'utilisation de grands navires, la pratique régulière de navigation permanente, l'utilisation active de la RMN et le soutien de l’État. Au même temps, la RMN peut être un véritable concurrent à la route du sud de la livraison de marchandises à travers le Canal de Suez.


La Russie - leader mondial de construction de la flotte de brise-glaces nucléaires



L'Arctique est l'une des régions les plus prometteuses dans le monde pour son potentiel de gisements d’hydrocarbures. Mais les conditions arctiques, sont très dures, ce qui pose un frein à la mise en valeur de ces gisements. Dans de telles conditions, les brise-glaces sont un moyen de transport efficace.

La Russie possède une expérience unique pour la production des brise-glaces. Les navires de cette catégorie étaient fabriqués uniquement en URSS et en Russie. Les brise-glaces nucléaires ont été toutes produites sur une seule usine : le chantier naval de la mer Baltique, située à Saint-Pétersbourg. Les brise-glaces fluviaux « Vaïgatch » et « Taïmyr » ont été construits sur le chantier naval de Wärtsilä en Finlande, mais ensuite transférés sur le chantier naval de la Baltique, où des réacteurs nucléaires étaient installés sur ces navires. En tout 10 brise-glaces nucléaires ont été construits. Actuellement, six brise-glaces nucléaires sont exploités en Russie : « Russia », « Taïmyr », « Union Soviétique », « Vaïgatch », « Iamal » et « 50 ans de la Victoire ». Quatre brise-glaces sur six correspondent à la classe « Arctique ». Deux brise-glaces à propulsion nucléaire – « Taïmyr » et « Vaïgatch », ont été construits spécialement pour les eaux non profondes : leur tirant d’eau représente 8,1 m (11 m pour la classe « Arctique »).
Le brise-glace « 50 ans de la Victoire » est le plus récent de la flotte. Il a été mis en service en 2007, alors que sa conception remonte à 1989 et la mise à l’eau – à décembre 1993. La construction ultérieure du navire a été suspendue à cause du manque de financement, et elle n’a pu reprendre qu’en 2003. Actuellement, il s’agit du brise-glace le plus puissant du monde. Il reçoit toute l'énergie de l'installation nucléaire génératrice de vapeur, située au milieu du brise-glace. Cette installation est constituée de deux systèmes distincts qui possèdent des réacteurs nucléaires à eau pressurisée de type OK-900. La turbine à vapeur se compose de deux générateurs de turbine séparés avec une capacité de 37.500 chevaux chacun. Cette énergie est transformée par cinq générateurs à turbine d'une capacité de 2000 kW chacun. Le générateur diesel d’une capacité de 1000 kW et deux générateurs diesel de secours de 200 kW chacun représentent une source alternative d’électricité.
La plupart des brise-glace ont été construits à l'époque soviétique, et leur période d’exploitation va bientôt se terminer. En 2018, les brise-glace « Russie » et « Taïmyr » auront déjà atteint la limite de leur période d’exploitation. En 2020, ils seront rejoints par le brise-glace « Union Soviétique » et « Vaïgatch ». Tous ces brise-glaces ont déjà passé la procédure de remplacement des générateurs de vapeur et leur durée d’exploitation a été étendue jusqu'à 175.000 heures.
Le gouvernement russe est bien conscient de ce risque. En 2010, dans son discours consacré au développement de la péninsule de Iamal, à Ekaterinbourg, Vladimir Poutine a déclaré qu’au moins trois nouveaux brise-glaces seront construits pendant la période 2012-2020. Le chef de l’agence atomique russe Rosatom SergueïKirienko a déclaré que la filiale du consortium Atomflot, qui possède tous les brise-glaces, va commander d’ici à 2016 trois brise-glaces nucléaires de nouvelle génération. La durée moyenne de la construction d’un brise-glace à propulsion nucléaire est de 8 ans, alors que sa durée d’exploitation représente environ 25 ans, avec une possibilité d’être prolongé. Selon les estimations du ministère des Transports, la Russie devrait construire au moins six brise-glaces.
Certains problèmes ont surgi à cause du fait que l’usine de la mer Baltique s’est retrouvée dans des mains des investisseurs privés sans scrupules. La société faisait partie de la « Corporation industrielle unie », qui, à son tour, appartenait à la Banque Industrielle Internationale de l'ex-sénateur Sergueï Pougatchev, qui n’a jamais voulu développer l’entreprise. En 2011, la banque a fait faillite, et la Banque centrale de Russie a hérité de 88% des actions du chantier naval de la Baltique en guise de garantie pour le prêt. En septembre 2011,le contrôle de l’usine a été transféré à la « Corporation navale unie ». En juillet 2012, la Corporation a acheté l’usine à la Banque centrale pour 224,3 millions de roubles. Cela signifie que l’activité industrielle va reprendre sur ce site très rapidement, et de nouveaux brise-glaces nucléaires seront construits.
Après que société publique soit devenue le propriétaire officiel du chantier naval, il a été décidé de procéder à la constructiond’un nouveau brise-glace à propulsion nucléaire. Le 29 juin 2012, un décret du gouvernement de la Fédération de Russie « Sur la mise en œuvre des investissements publics dans la construction d’un brise-glace universel » a été publié officiellement. Selon ce document, le cabinet des ministres doit ordonner la mise en œuvre des investissements budgétaires 2012-2017 sur le compte des assignations budgétaires du budget fédéral pour la construction d’un nouveau de brise-glace universel de 60 mW de puissance avec une mise en service prévue pour 2017. C’est Atomfot qui se présente en client public du chantier naval. 1,2 milliards de dollars ont été alloués pour la construction de ce nouveau brise-glace. Le financement s’ouvre en 2012 et se poursuivra pendant six ans jusqu'à ce que le brise-glace soit mis en exploitation. La descente du bateau sur l'eau est prévue pour novembre 2015, tandis que les essais en mer devraient commencer en août 2017, et les tests sur glace - en novembre 2017. Les brise-glaces de nouvelle génération devraient avoir un tirant d’eau à deux configurations, ce qui signifie qu’ils doivent être en mesure de changer de tirant d’eau en fonction de la profondeur.
Ainsi, la Russie est prête à faire un nouveau pas pour consolider sa domination absolue dans ce segment de la construction navale.


Le gisement Prirazlomnoye comme un exemple du développement durable de l'Arctique



La production d'hydrocarbures dans l'Arctique russe est une question du présent et pas du futur. L'exploration du gisement pétrolier de Prirazlomnoye est un projet arctique de la Fédération de Russie qui est plus proche à sa réalisation. La production du pétrole brut y commencera en 2013.

Ce gisement a été découvert en 1989. Prirazlomnoye se situe sur le plateau continental de la mer de Petchora, à 60 km de la côte (le village de Varandei). La profondeur de la mer dans la zone de gisement est de 19-20 m.
Des réserves récupérable de Prirazlomnoye comptent 46,4 millions de tonnes, que permet de réaliser un niveau de production annuelle d'environ 6 millions de tonnes, qui correspond approximativement à la consommation annuelle de pétrole dans les pays comme la Hongrie ou l'Irlande.
La compagnie à responsabilité limitée « Gazprom Neft Shelf » – une filiale à 100% de société publique à responsabilité limitée « Gazprom », qui a été créée pour le développement des gisements maritimes possède la licence pour explorer et produire des hydrocarbures sur Prirazlomnoye.
Selon le concept de Gazprom pour développer le plateau continental, le gisement Prirazlomnoye a été mis en valeur avec des réserves des ressources minérales qui se trouve à proximité. En particulier, le développement conjoint des gisements pétroliers Prirazlomnoye et Dolginskoye est également prévu. Cela permettra d'optimiser le coût du développement de champs relativement petites, le gisement Dolginskoye l'est.
L'objet principal du développement du gisement est la plate-forme maritime résistante aux glaces Prirazlomnaya. C'est un objet multifonctionnel qui permettra de forer des puits, de réaliser la production de pétrole, ainsi que son stockage et l'expédition. La plate-forme peut recevoir le pétrole brut des champs voisins, que rend possible à Gazprom de ne pas construire un ensemble d'objets similaires.
La mise en valeur du gisement arctique a nécessité de donner à Prirazlomnaya de la stabilité contre de fortes charges de glace. En outre, la plate-forme peut se trouver en régime de fonctionnement autonome un temps relativement long. L'exportation de pétrole autonome (au niveau maximum de l'extraction) est de 6 jours, le relève de quart autonome – de 15 jours, le complètement des matériaux - de 60 jours. Ceci est important pour la production continue, parce que dans la mer de Petchora il y a des tempêtes prolongées et des conditions météorologiques défavorables qui ne permettent pas d’accéder à la plate-forme de la partie continentale. La Prirazlomnaya est conçue pour un service de long durée, pendant toute l'année.
La compagnie Gazprom tend de forer à travers la plate-forme Prirazlomnaya 40 puits directionnels, dont 36 devraient être forés en 2019. Un certain nombre de mesures environnementales visant à réduire au minimum les dommages aux espèces rares de la flore et la faune marines sera pris au cours du développement du gisement..
La Gazprom a développé un certain nombre de mesures pour la prévention et l'élimination des conséquences des accidents sur le gisement Prirazlomnoye.
La plate-forme Prirazlomnaya se compose de deux parties principales. La partie inférieure (caisson) a été construit par le chantier naval russe Sevmach, et la partie supérieure a été transféré de la plate-forme norvégienne Hutton. En novembre 2010, la plate-forme assemblée Prirazlomnaya a été transportée à Mourmansk pour l'achèvement de la construction et les travaux de réglage. Le 19 août, la plate-forme a été envoyée de Mourmansk vers la région du gisement Prirazlomnoye.
La plate-forme compte 200 emploies. Un abri ignifugé, les équipements et les moyens nécessaires pour l'évacuation en toute sécurité sont fournis au personnel. Un navire de sauvetage sera constamment en service près de plate-forme. Elle possède un système de « zéro » rejet de déchets du forage et de la production dans la mer. Le gaz associé sera utilisé pour les besoins de la plate-forme. L'endurance de plate-forme est de 25 ans. La hauteur de Prirazlomnaya est de 141 m, elle peut produire 21.000-22.000 tonnes de pétrole par jour et 1 million de mètres cubes de gaz.
Le systèmes technologique de transport maritime prévu pour le développement du gisement : les pétroliers, les navires d'approvisionnement, le réservoir pétrolier flottant. L'infrastructure côtière: le camp de terrain et la piste hélicoptère dans Varandeï, le centre administratif de service dans Oussinsk, ainsi qu'une base d'approvisionnement et des services de production à Mourmansk.
En août 2011, la plate-forme Prirazlomnaya a été livrée et installée sur le gisement qui porte le même nom. Le forage devrait commencer à l'automne de 2012. Il reste à mettre en service une installation de traitement pour le traitement primaire du pétrole brut.
En 2012, la Gazprom envisage d'effectuer le forage cinq puits sur le gisement Prirazlomnoye (deux puits de production, deux puits d'injection et un puits d'injection de déblais de forage) ainsi que effectuer les travaux de réglage d'installation de la production et la transformation du pétrole, du gaz et commencer la production de pétrole.
Des dépenses de Prirazlomnoye représentent 4 milliards de dollars, dont environ 1,8 milliard a été consacré à la construction de la plate-forme. En raison de la complexité du projet, la Gazprom a reçu le traitement fiscal préférentiel pour Prirazlomnoye. Le projet a reçu un taux réduit de taxe à l'exportation de pétrole brut: de 1,5 fois inférieure à la norme.


« Iamal GNL » comme un exemple de la mise en valeur pratique de l'Arctique




La Russie procède à la mise en valeur des gisements de l’Arctique et elle n’est pas la seule à en avoir besoin, car le gaz et le pétrole de cette région pourra être acheminée sur des marchés différents, permettant de résoudre les problèmes avec la pénurie des hydrocarbures dans de nombreux pays.

Un exemple illustrant cette tendance – c’est le projet « Iamal GNL », car le gaz pourrait être acheminé à l’aide des tankers de l’Arctique russe vers presque tous les marchés. Le gaz de l’Arctique russe pourra être consommé en Asie, en Europe, et en Amérique du Nord, si c’est nécessaire.
Le projet « Iamal GNL », prévoit la construction d'une usine de liquéfaction de gaz dans la zone du port Sabetta à l'est de la péninsule de Iamal. La base des ressources principale de ce projet devrait être le champ Ioujno-Tambeïskoe, dont les ressources atteignent près de 1,256 trillions de mètres cubes de gaz, soit 40-60 millions de tonnes de gaz liquéfié. Ce gisement se trouve à l’est de la péninsule de Iamal, non loin de l’endroit, où sera construit l’usine de GNL.La capacité de l'usine devrait atteindre 15 millions de tonnes par an, ce qui correspond à environ 24 milliards de mètres cubes de gaz. A titre de comparaison, ce volume correspond à la consommation annuelle de gaz par la Belgique et la République Tchèque, ou plus de la moitié de la consommation annuelle de gaz en Corée du Sud. Il est prévu de maintenir ce rythme de production annuelle pendant 21 ans. Le GNL pourra être exporté dès 2016.
Le 11 octobre 2010 à NovyOurengoï, le premier ministre Vladimir Poutine a organisé une réunion sur les questions du « Schéma général du développement du secteur gazier en Fédération de Russie jusqu’à 2030 ». Le même jour, Poutine a signé le décret № 1713-R « Sur le développement de la production de gaz naturel liquéfié sur la péninsule de Iamal », dans lequel ont été évoqués les principaux paramètres du projet et des aides d'État. En vertu de ce plan, la construction de l'usine de GNL se déroulera en trois étapes. La première phase sera construite de 2012 à 2016, la seconde –entre 2013 et 2017 ans, la troisième - de 2014 à 2018. Le document prévoit également la construction d’un port et d’un aéroport sur le compte de l’Etat près du village de Sabetta. Par ailleurs, l’Etat prend en charge les dépenses sur la construction des transporteurs de gaz et des brise-glaces pour le projet «Iamal GNL »,ainsi que le financement pour le dragage d'un chenal de navigation vers le port Sabetta sur l’estuaire de l’Ob. Le coût de ce projet est estimé à 9-10 milliards de dollars. En tout l’investissement dans le projet « Iamal GNL » était estimé par le gouvernement de Russie à environ 27 milliards de dollars (aux prix de 2010, sans les compensations environnementales et sociales, mais avec la somme de 8,5 milliards de dollars pour la flotte des pétroliers).
« Iamal GNL » prévoit également un large éventail d'avantages fiscaux. Projet est exonéré de la taxe de départ sur le gaz naturel, qui sera liquéfié jusqu’au volume cumulé de 250 milliards de mètres cubes, et à condition que la période de développement ne dépasse pas 12 ans à compter de la date de début de la production de gaz naturel liquéfié. La taxe de départ est également annulée sur le gaz condensé, qui est extrait avec le gaz qui va à la liquéfaction. La réduction pour le gaz condensé s’étend jusqu’à la production de 20 millions de tonnes du gaz à condensat, et à condition que la période de développement du gisement ne dépasse pas 12 ans à compter de la date de début de la production de gaz naturel liquéfié. Le gaz et le condensat de « Iamal GNL »n'est pas soumis à des droits de douane. Le projet est exempté du paiement des droits de douane à l'importation et la TVA sur l'équipement (accessoires et pièces détachées), dont les analogues ne sont pas produits en Fédération de Russie.
En plus des avantages au niveau fédéral, « Iamal GNL » aura des privilèges en ce qui concerne les paiements au budget du District autonome de Iamalo-Nénetsie. Le projet prévoit aussi une exonération de l'impôt sur la propriété sur la propriété mobilière, mais aussi immobilière, si elle est située sur le territoire du Iamal et est utilisée pour l'extraction de gaz naturel et du pétrole, ainsi que du condensat de gaz produit en conjonction avec le gaz naturel, et leur capacité de liquéfaction dans l’usine. Cette exemption durera 12 ans à compter de la date de l’enregistrement de la propriété en tant qu’un actif fixe. Le projet bénéficiera également d’un faible taux de l'impôt sur le revenu des sociétés, payable au budget de la région de la Fédération de Russie, à un taux de 13,5%, jusqu'à ce que le volume total de la production du gaz atteigne 250 milliards de mètres cubes, à condition que la période d'accumulation ne dépasse pas 12 ans depuis le début de la production du GNL.
En 2011, « Iamal GNL » a obtenu sous la forme d’une aide de l'Etat des ressources supplémentaires sous la forme de quatre gisements : Severo-Obski, Vostotchno-Tambeïski, Outrenni (Salmanovski) et Gueophysitcheski. Le total des réserves de gaz pour ces quatre gisements représente 978,6 milliards de mètres cubes (C1 + C2), les réserves de gaz - 1,76 trillions de mètres cubes et plus de 640 millions de tonnes du pétrole de du condensat. Les gisements Severo-Obski et Vostotchno-Tambeïskise trouvent en mer, ce qui complique leur mise en valeur. Quant à Outrenni et Gueophysitcheski, ces gisements se trouvent sur la presqu’île de Guidan. NOVATEKet Gazprom ont donc signé un accord qui permettra d’acheminer le gaz depuis le Outrenniet Gueophysitcheski vers les régions maritimes du Nord de la partie européenne de la Russie, tandis « Iamal GNL »va recevoir les gisements du groupe de gisements « Tambeïskoe » de Gazprom : il s’agit des champs de Severo-Tambeyskoye, Zapadno-Tambeïskoyeet Tasiyskoe. Les réserves de gaz naturel de ces gisements de catégorie ABC1 + C2 représentent 1,56 trillions de mètres cubes.
De grandes compagnies occidentales croient en ce projet. Sinon le groupe français Total ne serait pas entrédans son capital, ayant acheté en 2011 20,5% des actions pour 425 millions de dollars. Le reste du capital est détenu par NOVATEK - une société privée russe. Le projet devrait accueillir prochainement un autre partenaire étranger. Il s’agit de la société énergétique française EDF.


La contribution de la Russie à l'étude scientifique de l'Arctique




Une longue histoire de la recherche et du développement de l'Arctique est remplie de nombreux événements marquants, brillants, ambitieux et, à certains moments, dramatiques. La carte de l'Arctique représente le hymne à l'esprit humain, sur laquelle se trouvent les noms géographiques des îles, des baies, des montagnes qui ont immortalisé les noms de ses conquérants. Et en grande partie grâce à des explorateurs russes, la région nordique est devenue un endroit suffisamment étudié et accessible de la planète.

Certainement, les explorateurs d'autres pays ont également étudié l'Arctique, mais cela ne devient jamais une tradition à l'étranger, dans toute la force de ce terme. De nombreuses générations des explorateurs russes et les scientifiques ont mis toutes ses forces, ont utilisé ses connaissances, des outils, et, souvent, ont donné ses vies pour l'étude de la région de l'Arctique. En essayant d'aller plus loin vers le pôle Nord, ils ont découvert de nouveaux territoires, des mers, des îles et des archipels. Grâce à des navigateurs russes, l'humanité a appris l'existence du Spitzberg, de la Nouvelle-Zemble, de Severnaya Zemlya, des îles de Nouvelle-Sibérie, du Tchoukotka, du Kamtchatka et de l'Alaska. Les Russes étaient les premiers qui ont prouvé que l'Asie et l'Amérique sont séparées par le détroit. Les navigateurs polaires russes délibérément trouvaient les routes maritimes dans les mers les rivières arctiques, étudiaient l'océan Arctique, en jouant un rôle de premier plan pour tracer des voies de la route maritime du nord. En 1914, les pilotes russes ont exploré l'espace aérien de l'Arctique.
La contribution de la Russie à la science mondiale de l'Arctique. Pendant l'époque soviétique, les efforts colossales et les ressources énormes ont été investis s dans la recherche du Nord. Par exemple, la Russie possède une technologie unique pour étudier les particularités de l'Arctique à l'aide de station polaire dérivante, qui permet aux scientifiques russes d'explorer l'Arctique pendant toute l'année.
En outre, le système le plus puissant dans le monde des stations météorologiques dans les latitudes polaires a été créé au cours de la période soviétique, le développement actif des sciences telles que la géologie et l'océanographie a eu lieu, dans le domaine desquelles le pays est devenu l'un des chefs de file mondiales. Une base des installations de recherche uniques et un réseau d'institutions de recherche formés en ce moment ont permis au pays à résoudre avec succès une variété de problèmes fondamentaux et appliqués dans l'Arctique au cours des décennies. Jusqu'à présent, en termes scientifiques, la Russie a une bonne réserve pour continuer à développer ce qui a été créé à l'époque soviétique.
Bon nombre des pages les plus importantes dans les annales de l'exploration de l'Arctique est lié avec le développement de la flotte brise-glace russe. En 1899, la Russie a eu le premier brise-glace de la classe arctique Ermak, qui a été l'un des plus puissants dans le monde pendant des années. Une nouvelle étape du développement de la navigation dans les eaux de l'océan Arctique a commencé avec l'apparition des brise-glaces nucléaires dont seul détenteur à l'heure actuelle dans le monde reste la Russie. Le brise-glace atomique Arktika est devenu le premier navire de surface qui a atteint le pôle Nord en 1977.
Depuis le milieu du 20e siècle à nos jours, la Russie est le leader mondial dans le transport de marchandises en utilisant sa flotte de brise-glace nucléaire dans les mers de l'Arctique et les mers glaciales non-arctiques. Les brise-glaces russes participent également dans les recherches de l'océan Arctique, notamment pour les besoins des pays étrangers.
Il faut noté les réalisations de la Russie dans l'étude des ressources minérales de l'Arctique. En particulier, les succès remarquables ont été obtenus en URSS depuis fin des années 70 dans la prospection géologique sur le plateau continental dans la région ouest de l'Arctique, qui n'étaient pas égales aux résultats obtenus dans les autres zones côtières du monde. La découverte d'un certain nombre des gisements de pétrole et de gaz prometteurs a radicalement changé d'attitude envers cette partie de l'Arctique, qui a été considérée comme des grandes réserves en hydrocarbures potentiellement importantes à l'échelle mondiale.
Au cour du processus d'exploration des ressources minérales du plateau continental de l'Arctique, les spécialistes soviétiques se sont avancés dans le développement de nouvelles technologies de forage. En 1980-1981, ils ont construit la première plate-forme de forage pétrolière résistante à la glace en Arctique. Un peu plus tard, le premier navire de forage de classe polaire Valentin Shashin au monde est entré en exploitation, qui peut forer en eau profonde dans l'Arctique et rester stable sur le point de forage au cours d'une houle de la classe 6.
Notons également que dans les années 1980 du 20e siècle, le plus profond forage dans le monde dans la roche cristalline – d'une profondeur de plus de 12 kilomètres, a été foré sur la péninsule de Kola dans la région de Pechenga. Ce record n'a pas été dépassé jusqu'à présent. Le puits a été conçu afin d'étudier la lithosphère de la terre, et non pas pour l'exploration du pétrole ou la prospection géologique.
À l'heure actuelle, la nécessité de déterminer et de confirmer juridiquement les limites extérieures de son plateau continental a augmenté l'intérêt pour une étude plus approfondie de l'Arctique en Russie. Pour ce faire, par exemple, le navire de recherche Akademik Fedorov a effectué le recherche unique dans l'océan Arctique en 2005 et 2010. Pendant l'expédition, les scientifiques ont travaillé pour recueillir les informations sur la profondeur et la structure du fond océanique arctique. Ces données sont nécessaires pour préciser les limites du plateau continental arctique.
Parmi les évolutions les plus marquantes de ces dernières années, il faut noter l'expédition sous la direction du célèbre explorateur polaire russe Arthur Tchilingarov vers le pôle Nord en 2007, qui était un événement d'importance nationale. Le drapeau russe a été déposé sur le fond marin, à l'endroit exact où se trouve le pôle nord géographique. Il s'agit de la première plongée des submersibles dans l'histoire du monde au fond de l'océan près du Pôle Nord.


Des innovations russes pour l'Arctique




La science et les innovations ont toujours été le moteur du progrès, et la condition principale pour le développement de l’économie et du potentiel de l’homme. De nos jours, lorsque l'Arctique devient de plus en plus souvent l’objet des intérêts géopolitiques de différents pays, c'est justement la politique de l'innovation qui devient pour la Russie un facteur clé permettant de préserver et renforcer sa position de leader dans cette région de la planète.

À ce jour, après l'échec des années 1990, le développement des innovations est une composante importante de la politique de l’Arctique du pays. Ainsi, en 2010, l’Université fédérale arctique du Nord a été créée. Cet établissement devrait devenir l’un des plus importants centres de l’étude des zones arctiques russes. L'Université a réuni plusieurs établissements d’enseignement supérieur, des instituts de recherche, et des entreprises de la région d’Arkhangelsk. Un événement important pour l’Université fédérale arctique du Nord fût la création en 2011 sur sa base d’un centre unique pour le monitoring de l’Arctique depuis l’espace. Ce centre est notamment capable de fournir une information exacte sur l’état des glaces et sur les voies que peuvent emprunter les navires pour éviter de se retrouver bloqués dans les glaces. Outre l’observation de la situation avec les glaces, le centre aura pour tâche de surveiller la situation avec les inondations, l'observation des phénomènes atmosphériques, la température de l'océan Arctique, mais aussi le contrôle sur les terres agricoles et la surveillance des catastrophes naturelles.
Dans l'avenir, le Centre devrait intégrer le système polyvalent de surveillance de l’Arctique depuis l’espace qui est actuellement en élaboration en Russie. Ce système devrait être créé dans les années à venir. Il permettra de résoudre toute une série de problèmes, dont l’exploration des zones renfermant des ressources minérales, la cartographie, le contrôle sur l'infrastructure, le contrôle de la navigation, la surveillance environnementale et l'évaluation des terres agricoles.
Il est prévu de créer dans le District autonome de Iamalo-Nénétsie un complexe scientifique innovant d’ampleur internationale. Ce complexe permettra d’ouvrir de nouvelles possibilités pour la recherche scientifique et pourra se transformer en une plate-forme pour la généralisation de l'expérience mondiale et la promotion de la coopération internationale dans le domaine de l'innovation et l'investissement. Ce projet a été approuvé par le gouvernement russe, et la décision officielle sur sa création devrait être adoptée vers la fin de cette année.
Plusieurs sphères ont besoin de nouveaux modèles de développement innovant dans la région de l’Arctique. L’introduction de ces technologies permettra de mener une construction économique et rapide dans les conditions de l'Arctique : qu’il s’agisse des constructions civiles, des sites industriels, ou alors des réseaux de transport, des constructions liées à l’énergie ou à l’agro-industriel. Ces types de constructions devraient être équipées de matériaux spécifiques et des technologies qui sont adaptées aux conditions climatiques du Grand Nord.
Le développement des technologies capables d’augmenter la qualité des prévisions climatiques et des conséquences écologiques lors de la mise en valeur des ressources énergétiques est également un domaine d’innovation important qu’il faut développer en Arctique. Il s’agit également des projets pour assurer la sécurité de l'environnement dans un contexte de réchauffement climatique et la réduction de la zone de pergélisol, ainsi que le développement du système de surveillance écologique avec l’utilisation des moyens spatiaux.
L’énergie reste un domaine important pour l’activité innovante en Arctique. Il s’agit notamment des technologies d'économie d'énergie et les sources d'énergie renouvelables, ainsi que l’utilisation intégrale des gaz associés. On peut ajouter à cette catégorie la construction de petites et moyennes centrales électriques indépendantes, le développement de petits gisements, des puits à basse pression et à faible production, ainsi que le développement de la chimie des gaz.
Compte tenu des projets de la mise en valeur des réserves énormes des ressources de gaz et du pétrole de l'Arctique, les technologies d'extraction, de transformation et le transport des hydrocarbures jouent un rôle important. Le développement des technologies rentables et respectueuses de l'environnement pour l'extraction et le transport des hydrocarbures vers le plateau continental arctique y occupe une place particulière. La Russie a vu naître les nouvelles techniques et technologies pour la mise en valeur des gisements sur le plateau continental, mais avec l'effondrement de l'Union soviétique, elle s’est retrouvée loin derrière les autres pays. C’est pourquoi, pour rattraper le retard accumulé, elle veut se lancer dans des projets en coopération avec des entreprises pétrolières étrangères. Ainsi, dans le cadre d’un accord de Rosneft avec ExxonMobil, un projet de création d’un Centre de recherche sur les projets technologiques sur le plateau continental dans l’Arctique est actuellement mené. Il s'agit d’une première structure de ce genre en Russie. Elle va effectuer un cycle complet des travaux de recherche et de conception sur le développement des gisements du plateau continental, et accumuler les connaissances obtenues, ainsi que les technologies.
Il est également important de noter que la Russie a sa propre réserve d'introduction de ses propres technologies de pointe dans le domaine de la production et la transformation des hydrocarbures. La mise en valeur deschamps d’hydrocarbures dans l'Arctique donne une très bonne chance de les réaliser. Par exemple, il existe une technologie innovante pour le traitement et sa transformation en une large gamme de composés chimiques. La technologie est basée sur la nouvelle génération de catalyseurs qui n'ont pas d’analogues dans le monde. Il ya aussi le concept de conversion de l'énergie chimique des combustibles fossiles d'hydrocarbures en électricité directement aux lieux de leur production, ce qui présente plusieurs avantages par rapport aux pratiques traditionnelles.
En Russie, on parle depuis longtemps de la nécessité de passer du chemin de développement basé sur les ressources vers un chemin basé sur les ressources et les innovations. Dans la région de l'Arctique, avec ses ressources naturelles uniques et son potentiel industriel, une situation favorable pour effectuer ce passage. Le pays dispose d'une base scientifique et technique favorable, et il dispose du personnel qualifié pour créer sur le Nord l’infrastructure nécessaire et un milieu technologique favorable qui seraient adaptés au climat rude et pourrait être basé sur les innovations technologiques.

понедельник, 1 октября 2012 г.

Potentiel touristique de l'Arctique russe


L'Arctique est la région du globe où la nature s'est conservée mieux qu'ailleurs. La faune et la flore spécifiques et uniques, des systèmes écologiques pas comme les autres sont une partie importante de la diversité biologique du globe. Mais cela ne fait un secret pour personne que pendant longtemps la mise en valeur du Grand Nord se déroulait sans avoir égard à la protection de l'environnement d'où un grave préjudice causé à l'écologie.

Néanmoins ces dernières années la situation commence à changer vers un mieux. Ainsi le président de Russie Vladimir Poutine a suggéré l'idée de procéder au nettoyage de l'Arctique : ramasser et évacuer des milliers de tonnes de déchets (vieux tonneaux, engins et équipements abandonnés, etc.) qui s'y sont amassés au fil des dizaines d'années. Dans l'avenir le plus proche le coup d'envoi sera donné à un projet pilote d'un coût de demi-milliard de dollars dans trois points écologiques « chauds ». D'eux d'entre eux se trouvent dans l'Arctique (l'archipel François-Joseph et l'île Wrangel) et le troisisème est le lac Baïkal. Ce projet qui entame le programme de grande envergure de redressement de la situation écologique dans le Nord et en Extrême-Orient permettra de parfaire la technologie de tel « nettoyage ».
Les régions arctiques ont une nature très riche et variée (voisinage de la toundra et de la taïga, déserts polaires, abondance de fleuves et de lacs). Ici on peut observer des phénomènes naturels uniques comme le jour et la nuit polaires, l'Aurore boréale. La populaltion indigène du Nord pratique de nombreux artisanats et possède un riche patrimoine culturel et historique. Tout cela constitue un potentiel touristique et récréatif immense. En plus, en Arctique toutes les conditions nécessaires sont réunies pour la fabrication des produits alimentaires et pharmaceutiques efficaces et écologiques. La valeur curative des plantes arctiques étant très élevée.
A l'heure actuelle 37 réserves d'une superficie totale de 37 millions d'hectares sont créées en Arctique. Cette superficie est supérieure à celle de Finlande! Notons entre autres la Grande réserve arctique dont le territoire est égal à celui de Suisse, ainsi que les réserves Gydanski, Toungousski, Koriakski et celle de Kytalyk où nichent 80% des grues de Sibérie très rares. Les réserves « île Wrangel » et Poutoranski font partie du patrimoine naturel mondial de l'UNESCO. Tout récemment une réserve régionale « Forêt de Laponie » et monument de la nature « Cap Kojevnikov » ont été créés. Prochainement le parc national « Pays de Béring », la réserve naturelle « Iles aux Ours » seront ouverts en Iakoutie, un parc national sera ouvert dans le district autonome de Tchoukotka. En plus deux zones maritimes en réserve Kandalakcha et Taïmyr vont être créées.
Il convient de mettre en relief le projet de grande envergure « Parc national Arctique russe », le plus jeune parc national en Russie et troisième de par ses dimensions. Il a été créé en 2009 conformément à la Convention sur la diversité biologique. Son territoire s'étend sur l'archipel François-Joseph, l'île Victoria et la partie nord de la Nouvelle-Zemble. Ce parc est qualifié de « joyau d'Arctique » et il est situé dans la zone qui n'est pas peuplée. Son territoire abrite d'immenses colonies d'oiseaux, de nombreuses rookeries de morses et de phoques . C'est un endroit de reproduction des ours polaires.
Un autre aspect important du potentiel récréatif de l'Arctique russe est le fait qu'elle suscite ces derniers temps un grand intérêt des voyageurs. Pourtant à l'époque soviétique et dans la Russie de nos jours personne ne s'est occupé du tourisme arctique à l'opposé du Canada (Alaska) ou de la Norvège (Spitzberg). Cependant l'Arctique russe offre de larges possibilités de développer le tourisme aussi bien intérieur qu'étranger ce qui jouera un rôle important pour l'essor économique et la protection de l'environnement.
Ce n'est que tout récemment qu'il a été proclamé en haut lieu que le tourisme arctique sera un axe prioritaire du développement du tourisme à l'intérieur du pays. En ce sens, la situation géographique (études géophysiques et géochimiques), la nature unique (les forêts les plus septentrionales du monde, de nombreux animaux et plantes du Livre rouge, des minéraux et roches rares), la variété et la richesse des matières premières et de ressources énergétiques favorisent l'essor du tourisme scientifique.
L'Arctique est riche en phénomènes de la nature qui peuvent intéresser les touristes. Citons à titre d'exemple les îles Oranski avec leurs colonies d'oiseaux et rookeries de morses, le golfe Inostrantsev avec sa chute de glace, le cap Flora gardant les traces de nombreux voyageurs. L'île Tchamp est un lieu unique où l'on peut voir des ce qu'on appelle sphérolites : pierres absolument rondes dont les dimensions varient de quelques centimètres à quelques mètres. Il sera également intéressant de se rendre dans la baie Tikhaïa avec des vestiges de la mise en valeur de l'Arctique à l'époque soviétique ou d'observer une riche colonie d'oiseaux de mer différents à Roubini-rok.
L'Arctique présente en outre de riches possiblilité de développer le tourisme sportif. Pour ce faire il y a des pistes de ski et des centres d'alpinisme (péninsule de Kola, Oural), des fleuves et des lacs pour le rafting, ainsi que toutes les possibilités pour les voyages à pied ou à ski. Ajoutons à cela un « tourisme nostalgique » (Goulag, batailles de la Seconde guerre mondiale, voyage vers le Pôle Nord à bord d'un navire à propulsion nucléaire, visite d'un sous-marin nucléaire, etc.). Enfin l'Arctique est un pays unique pour la pêche et la chasse, ainsi que pour des randonnées de courte durée à l'intention des habitants locaux.



Positions économiques uniques de Russie en Arctique


Au fil des ans l'Arctique s'est insérée dans l'économie de Russie. Pendant des décennies l'Etat y mettait en place une puissante infrastructure industrielle et les dimensions de l'activité économique y dépassent celles des autres pays arctiques.

La Russie a fait en Arctique plus que tout autre pays. Les Russes ont toutes les raisons d'être fiers d'avoir construit une forte infrastructure sociale et industrielle dans des conditions climatiques des plus austères du monde. Ces réalisations constituent un sérieux avantage de la Russie pour continuer la mise en valeur de l'Arctique. Le monde ne connaît rien de semblable. Au-delà du Cercle polaire la Russie possède d'importantes villes entourées de vastes zones industrielles que l'on peut comparer à des régions industrielles comme la Ruhr, le pays de Galles ou la Silésie.
A l'heure actuelle 46 villes et localités dont la population est supérieure à 5 000 habitants sont situées dans la partie russe de l'Arctique. Quatre villes – Mourmansk, Norilsk, Novyï Ourengoï et Noyabrsk – sont peuplées de plus de 100 000 habitants. Ici se trouvent les productions sidérurgiques les plus importantes, des mines, des combinats miniers, des mines de charbon, des exploitations de pétrole et de gaz, des pipelines, deux centrales nucléaires (de Kola et de Bilibino), etc. Enfin, l'Arctique abrite la Flotte du Nord, la flotte la plus importante de Russie. L'Arctique est sa zone opérationnelle, ici se trouvenet d'importantes entreprises de l'industrie de défense russe.
L'Arctique a commencé à jour un rôle économique et géopolitique particulier pendant les années du pouvoir soviétique. A cet époque le pays a engagé la mise en valeur des territoires arctiques pour y enregistrer des succès notables. Le développement des régions septentrionales se déroulait conformément au concept de « foyers ». Les premiers « foyers » ont été « allumés » dans les villes portuaires. Leurs caractéristiques de plaques tournantes imposaient la construction des entreprises de traitement : des scieries, des conserveries de poisson, des combinats miniers et de travail du bois.
La politique d'industrialisation de l'Arctique fondée sur le développement des « foyers » portuaires a pris sa forme définitive lors de la création du Passage du Nord-Est. Les dimensensions prises par la construction des ouvrages sociaux et industriels a permis de créer au milieu des années 1980 une infrastructure de transport inouïe assurant le fonctionnement sans à-coups de ce passage. Cette infrastructure comprend les composantes suivantes:
· flotte de brise-glace, de transport et technique;
· service de navigation et hydrographique;
· service météorologique;
· aviation arctique;
· système de contrôle de la navigation;
· industrie du bâtiment;
· ateliers de construction et de réparation navales.
La prospection en Arctique de nombreux gisements est devenue une autre raison de poids de l'essor des « foyers » industriels. C'est ainsi que la ville d'Apatity a été construite suite à la prospection dans les années 1920 dans la région de Mourmansk du plus grand gisement de phosphates au monde. La prospection et l'exploitation de riches charbonnages dans le bassin de la Petchora ont donné naissance à la ville de Vorkouta.
Un exemple excellent en ce sens est la construction de Norilsk, une composante du grand « projet arctique » de l'URSS visant à créer 'une région industrielle entière en Arctique. La construction de la ville et du combinat Norilsk Nickel allait de pair avec le développement des territoires voisins, notamment avec la construction de la centrale hydroélectrique d'Oust-Khantaï et la mise en valeur du gisement de pétrole et de gaz de Messoïakha. Pour ces projets et d'autres encore Norilsk était le pivot entouré d'une puissante infrastructure industrielle et sociale. Au fil des ans la ville est devenue un centre de haut niveau sur le plan du service et de l'administration. La région industrielle « Norilsk » (la ville comprise) est unique au monde. Cela étant, le combinat Norilsk Nickel faisait partie d'un groupe réunissant plusieurs entreprises partout dans le pays sur la base du même schéma technologique de traitement des minerais de nickel-cuivre-palladium.
La mise en valeur de la zone arctique de Russie peut être comparée de par ses dimensions à l'ensemble des principaux chantiers de l'URSS. Il suffit de noter qu'au total deux budgets annuels de l'URSS ont été dépensés à la construction de la ville de Norilsk, du combinat et de l'infrastructure de transport (ports, autoroutes, lignes aériennes, voies ferrées, etc. ) indispensable pour le fonctionnement du Passage du Nord-Est.
La mise en place, depuis les années 1970, d'une base socio-industrielle moderne dans le district autonome de Yamalo-Nénétsie constitue une page à part de la mise en valeur de l'Arctique. Les travaux ont été nécessaires pour exploiter sur le territoire du district d'importantes réserves du gaz naturel et du pétrole. En fin de compte, d'importants ouvrages du complexe pétrolier et gazier, des pipelines longs de plusieurs milliers de kilomètres, des centrales électriques et des routes y ont été construits. A l'heure actuelle, les projets ambitieux d'exploitation de nouveaux gisements de gaz dans le district marquent le début d'une nouvelle étape de son industrialisation.


Peuples du Nord : faire renaître les traditions



Les peuples autochtones du Nord occupent une place à part parmi ceux de Russie. Depuis des siècles l'Etat russe accordait un soutien à leur développement socio-économique et ethno-culturel original. La nécessité d'une politique d'Etat particulière à leur égard découlait des conditions climatiques et naturelles rigoureuses, de la vulnérabilité de leur mode de vie traditionnel et de leur faible population. Cette politique visait à sauvegarder leur culture, leur mode et leur milieu de vie.

L'Union soviétique a élaboré un programme suffisamment efficace de développement des peuples autochtones du Nord. Son caractère paternaliste produisait parfois un effet démoralisateur, mais de toute façon l'Etat s'en souciait.
Pendant les années de la pérestroïka cette politique structurée a été abandonnée au profit des slogans et projets retentissants et séduisants mais n'ayant rien à voir avec la réalité. Dans les années 1990 une politique fédérale eu égard aux peuples autochtones du Nord n'existait pas : elle a été réduite à des actions isolées d'une utilité et efficacité très douteuses.
Aujourd'hui les autorités fédérales et régionales reconnaissent que des problèmes des peuples du Nord existent. L'Etat a pris l'initiative, unique pour notre pays et pour le reste du monde, de mettre au point un concept de leur développement continu. Des lois sont adoptées visant la défense de leurs droits. Ainsi en 2011 la Douma a adopté un projet de loi permettant d'enregistrer les peuples autochtones nomades dans les limites des régions de leur déplacement. Le soutien d'Etat sous forme de facilités, de subventions, de quotas d'utilisation des ressources biologiques, etc., est fixé par la législation.
La constitution d'instruments financiers visant à assurer le soutien par l'Etat du développement socio-économique des peuples du Nord est un acquis important. Trois programmes finalisés fédéraux, ainsi que de nombreux programmes et sous-programmes régionaux de développement socio-économique de ces peuples ont été réalisés. L'Université fédérale de Sibérie a organisé un centre de recherche et de formation « Problèmes actuels des peuples autochtones du Nord et de Sibérie » qui a déjà commencé ses travaux.
Ces dernières années le partenariat entre l'Etat et le secteur privé débouche sur la signature par de grandes entreprises industrielles, notamment du secteur de l'énergie, des accords avec les organes du pouvoir d'Etat relevant des sujets de la Fédération, les organes d'autogestion locale et les communes des peuples du Nord. De nombreux organes du pouvoir exécutif des sujets de la Fédération mettent en place des structures qui s'occupent de leurs problèmes.
La situation démographique des pepuples autochtones a commencé de s'améliorer. Leur population croît même plus vite que dans le reste du pays. Des tendances positives se sont esquissées dans les secteurs économiques et les artisanats traditionnels, les éleveurs de rennes travaillant pour leur compte sont devenus plus nombreux, le cheptel de rennes augmente, la production des articles artisanaux va croissant.
En outre, les peuples autochtones font montre d'une hausse de leur prise de conscience ethnique. Les gens deviennent plus nombreux à pratiquer des sports nationaux. Des associations sociales, des centres de formation, des syndicats des éleveurs de rennes et de pêcheurs apparaissent. Dans de nombreux lieux de résidence il y a retour à la commune en tant que forme traditionnelle d'activité conjointe, de répartition des produits et d'entraide. Dans le cadre de ce retour aux traditions on voit réapparaître les territoires réservés aux représentants des peuples autochtones et à leurs communes où le mode de vie est traditionnel.
Dans les régions de résidence et d'activité économique traditionnelles des écoles de jour et des internats avec l'enseignement dans la langue maternelle sont ouverts pour les enfants des éleveurs de rennes, des pêcheurs et des chasseurs. Pour les enfants des éleveurs nomades des écoles primaires ambulantes sont créées où l'enseignement est dispensé compte tenu des particularités du mode de vie traditionnel.
Les maisons d'édition font paraître des revues et annuaires consacrés à la vie des peuples du Nord, ainsi que des manuels de leurs langues. L'Institut des peuples du Nord près l'Université pédagogique Herzen fonctionne avec succès depuis plusieurs dizaines d'années en tant que centre ethnolinguistique unique de formation et de recherches .
Ces prochaines années le nombre d'entreprises économiques traditionnelles des peuples du Nord doit être multiplié par 5. L'objectif est fixé de développer l'ethnotourisme et de faire participer la population autochtone aux activités récréatives. Des subventions sont prévues pour les projets contribuant à sauvegarder, à développer et à populariser la langue et le folklore de la population autochtone. Une série de documentaires sur les peuples du Nord sera tournée et diffusée à la télévision fédérale.
A l'époque de la globalisation, la communauté mondiale accorde une attention toute particulière à la nécessité de sauvegarder les cultures uniques des ethnies peu nombreuses. Dans l'enceinte de l'ONU, les peuples autochtones du globe créent leurs propres Jeux olympiques, dont les premiers auront lieu en 2012 à Winnipeg, au Canada. A l'heure actuelle a lieu la deuxième décennie internationale des peuples autochtones du monde proclamée par l'ONU. La Russie est devenue le premier Etat à créer un Comité national s'ococupant de son organisation. Toutes les régions de Russie dans lesquelles vivent les peuples autochtones participent activement aux manifestations dans le cadre de cette Décennie.


Potentiel de ressources de l'Arctique russe



L'Arctique est appelée entrepôt de ressources pour l'avenir. Elle est considérée comme une région stratégique du globe doté d'un potentiel colossal en ressources minérales, énergétiques, forestières, biologiques et touristiques.

A l'heure actuelle la mise en valeur de l'Arctique est vue à travers un prisme d'extraction des hydrocarbures. Les prévisions pour un proche avenir indiquent que l'Arctique sera le principal fournisseur des ressources pour l'énergie mondiale. De nombreux experts russes et étrangers soulignent l'importance de construire une infrastructure sur son territoire, de rétablir les voies de transport, d'étendre la coopération internationale. Tout cela pour avoir accès aux gisements arctiques de pétrole et de gaz. En Russie, l'énergie se trouve également au premier rang des axes prioritaires de la politique arctique.
1. Hydrocarbures
Le district autonome de Yamalo-Nénétsie est la plus grande région russe quant à l'extraction du gaz où des ressources immenses sont concentrées. Le district fournit 85 % du gaz russe et 20 % du gaz mondial. 234 gisements d'hydrocarbures y sont prospectés et 66 d'entre eux sont exploités. Les réserves de la péninsule de Yamal en gaz sont évaluées à 16 mille milliards de mètres cubes (à présent la Russie extrait de l'ordre de 650 milliards de mètres cubes de gaz par an). Ses réserves en puissance constituent quelque 22 mille milliards. Les réserves du condensat sont de 230 millions de tonnes et celles du pétrole, de 292 millions de tonnes.
Le district autonome de Nénétsie est une autre région arctique importante de Russie du point de vue des réserves d'hydrocarbures. Les réserves des gisements de la région pétrolière et gazièe Timano-Petchorski en Nénétsie constituent plusieurs milliards de tonnes de combustible conventionnel. Les réserves de gaz prospectées sont concentrées dans cinq gisements dont le plus grand est celui de Laïavoj. Les réserves du pétrole en Nénétsie sont égales à celles de Norvège, le numéro un en la matière en Europe occidentale. Les réserves du gaz ne cèdent en rien à celles de l'Inde et dépassent celles de Danemark et d'Allemagne prises ensemble, constituant 11 % des réserves de l'Europe occidentale. La région Timano-Petchorski et le plateau de la mer de Barents forment une super-région pétrolière et gazière.
Les gisements du plateau continental arctique méritent une attention particulière. Le plateau représente un système de régions gazifères et pétrolifères renfermant les principales réserves prévisionnelles d'hydrocarbures. La majeure partie de ces réserves est concentrée dans le secteur russe de l'Arctique. D'après les estimations préliminaires, il peut y avoir de l'ordre de 50 milliards de tonnes de pétrole et de 80 mille milliards de mètres cubes de gaz naturel. Ces réserves suffisent pour maintenir l'extraction du pétrole au niveau de celle enregisrtée en 2011 pendant 100 ans et l'extraction du gaz pendant 120 ans.
Répartition des réserves non prospectées des hydrocarbures entre les pays arctiques, en %
Pays
Russie Etats-Unis (Alaska) Danemark (Groenland) Canada Norvège
Pétrole
41 28 18 9 4
Gaz naturel
70 14 8 4 4
Le gros des réserves en hydrocarbures du plateau arctique russe se trouve dans les mers de l'Arctique de l'ouest : de Barents et de Kara. Les gisements y situés constituent une réserve stratégique de la Russie.
A l'heure actuelle l'extraction du pétrole et du gaz sur le plateau continental des mers arctiques est, en Russie, un axe majeur de développement du secteur d'énergie, ainsi que le principal facteur de développement des régions du Nord de Russie. L'objectif est de mettre en place des technologies avancées, économiquement efficaces et écologiques pour devenir le leader mondial en matière de mise en valeur des ressources en hydrocarbures sur le plateau arctique.
2. Industrie minière
L'industrie minière occupe la deuxième place dans la structure économique de la zone arctique de Russie. Dès les années 1920, le gisement d'apatites le plus grand du monde a été prospecté dans la péninsule de Kola. La prospection et la mise en valeur des minerais de nickel-cuivre dans le nord du territoire de Krasnoïarsk ont été à l'origine de la construction d'un grand combinat minier et métallurgique à Norilsk. La macro-région arctique fournit à la Russie la majeure partie des diamants, 100 % de l'antimoine, de l'apatite, de la phlogopite, du vermiculite, de la barytine et des terres rares; plus de 95 % des platinoïdes et plus de 90 % du nickel et du cobalt; 60 % du cuivre. Le potentiel stannifère du plateau de l'Arctique russe est comparable aux sites mondiaux les plus importants et les platinoïdes qui y sont extraits fournissent à 70 % les besoins mondiaux en palladium et plus de 20 % de la platine mondiale. Les réserves et les ressources prévisionnelles des gisements prospectés ou prospectés en partie peuvent assurer les besoins internes de la Russie en platine et ses exportations pendant 100 ans. La zone arctique de Russie abrite également d'importants bassins houillers.
3. Pêcheries
Outre les matières premières l'Arctique russe possède d'importantes ressources biologiques. La zone arctique fournit 15 % de la pêche et de la production des produits de mer en Russie. En outre ces produits ont ceci de précieux qu'à l'opposé des hydrocarbures ils sont renouvelables. Les mer de Barents et de Béring sont particulièrement riches en ressources poissonnières, notamment en morue et en benthos.
Ainsi les richesses naturelles constituent un des principaux avantages compétitifs de la zone arctique russe et le principal facteur pour lequel la Russie intensifie ses activités dans l'Arctique. Le potentiel de ressources unique consolide les positions géopolitiques de la Russie dans le monde et contribue à son intégration à part entière dans l'économie mondiale offrant, parallèlement, de grandes perspectives pour l'essor de son économie nationale.

среда, 19 сентября 2012 г.


L'Arctique – le futur nœud de transport maritime important de la planète



La position géographique de la Russie définit naturellement son rôle particulier pour relier l'Europe et la région Asie-Pacifique. Les voies de transport courtes, efficaces et économiquement rentables, que pourraient être offertes par la Russie, ont attiré l'attention des expéditeurs et des transporteurs à travers le monde. Pour sa part, le gouvernement russe considère le développement des infrastructures de transport une source potentielle importante de revenus pour le pays, comparables au profit de l'exportation de matières premières.

Actuellement, le transit international de marchandises à travers la Russie est inférieure à 1% du commerce entre l'Europe et l'Asie. Le pays utilise seulement 5-7% de leurs installations de transit. L'Arctique a l'importance particulière pour la réalisation du potentiel de la Russie dans le secteur des transports, parce que cette région possède des excellentes possibilités pour devenir l'un des centres de transport important du monde. Tout d'abord, cela est dû au fait que les voies fluviales de la route maritime du nord traversent les zones aquatiques des mers arctiques et de la partie sud de l'océan Arctique au sein de la zone économique exclusive de la Russie. Il s'agit d'un passage maritime important de Russie dans les latitudes polaires, qui permet de desservir des ports nordiques de l'Arctique et des grandes rivières de la Sibérie. Cette route est la route maritime la plus courte entre l'Europe et l'Asie.
Ces dernières années, la question de la RMN est très populaire dans l'industrie du transport mondial. L'attention accrue à la RMN, à la fois en Russie et dans le monde, est portée en raison des facteurs suivants. Tout d'abord, elle est une alternative aux voies actuels de transport maritime, en permettant de diminuer les distances maritimes entre des ports importants de l'Europe et de l'Extrême-Orient. Selon certaines estimations, le trafic arctique le long de la RMN devrait dépasser 50 millions de tonnes de fret par an dans un avenir prévisible. Les économies sont gigantesques à propos de distance et du temps, en comparaison avec les voies traditionnelles internationales : le canal de Suez et le canal de Panama. La distance d'une traversée « standard » euro-asiatique des Pays-Bas au Japon lors d'un passage à travers l'océan Indien, représente de 11.200 miles marins. À cet effet, la voie nordique russe permettrait aux navires de diminuer la distance du moins de 3.900 miles marins, soit 34%, ce qui signifie une réduction significative du coût de la livraison. Pour les PME, il est moins. En outre, la navigation à travers le canal est limité par la taille et le tirant d'eau des navires. Il est également important que la route de l'Arctique n'a pas des zones de piraterie à traverser.
Le réchauffement de la planète, et notamment les prévisions de changement climatique, suscitent l'intérêt supplémentaire pour le développement de la RMN en tant que route de transit international. Il est prévu qu'avec le réchauffement planétaire vient le recul et l'amincissement significatif de la calotte glacière arctique, et, par conséquent, ces nouvelles conditions climatiques faciliteront la navigation dans les latitudes septentrionales. En particulier, le minimum absolu de superficie des glaces polaires a été enregistré en septembre 2007.
Deuxièmement, les grandes perspectives économiques pour la reprise des routes maritimes dans l'Arctique sont liées à des plans de développement d'une quantité impressionnante de ressources naturelles, particulièrement du gaz naturel et du pétrole, qui s'y retrouvent. Déjà, des livraisons de gaz à condensat et de pétrole composent le transit principal, effectué le long de la RMN, et les grands pétroliers représentent la plupart des marchandises en transit. Il est possible d'exporter de l'Arctique les ressources minières par la mer, par exemple, délivrer des engrais minéraux de la péninsule de Kola vers les pays asiatiques..
En outre, la construction des installations industrielles qui sont nécessaires pour le développement des ressources minérales de l'Arctique, s'agit de la nécessité d'une infrastructure de transport durable. Celle-ci, qui serait un élément le plus important, puisque il fournit l’accès aux réserves de ressources naturelles des territoires du Nord de Russie, et par la suite, le transport des matières premières de ces régions plus rapide et moins coûteux sur les marchés intérieurs et étrangers.
À l'heure actuelle, la Russie s'occupe progressivement de la renaissance de la RMN après une récession économique au cours de la période post-soviétique, en essayant de la transformer en une route pour les navires d'importance mondiale. En outre, les actions dans ce sens sont considérées comme l'une des priorités de la politique économique de la Russie pour les prochaines années. Le président Vladimir Poutine a déclaré: « Nous voyons l'avenir de la route maritime du nord comme une voie de transport internationale qui pourrait concurrencer plusieurs routes maritimes traditionnelles sur le coût des services, la sécurité et la qualité ». En gros, la RMN est un super projet spécial de l'Arctique. Elle pourrait être un élément clé de réseau du transport arctique dans le futur, qui devrait réunis les sous-systèmes de transport régionales du Nord Européen, Sibérien et d'Extrême-Orient de Russie.
Le développement de la RMN prévu l'activation de la construction de la flotte de brise-glace et de transport, ainsi que du développement des services nécessaires pour assurer la navigation. Les questions de sécurité de la navigation sont très importantes, notamment celles-ci visant à minimiser les dommages possibles sur l'environnement.
Un défi particulier représente la modernisation des ports et des terminaux existants et la construction de nouvelles infrastructures portuaires sur la côte arctique et l'Extrême-Orient de la Russie qui sont nécessaires pour servir la route. Ainsi, les travaux sur le développement d'un réseau de transport de Mourmansk et la création sur sa base un hub portuaire en eau profonde fonctionnant toute l'année seront un jalon important dans le développement de la RMN. Ce port sera le plus grand centre de la Russie pour le transbordement des vracs solides et des cargaisons en vrac, de fret conteneurisé, ainsi que des produits pétroliers et du pétrole. En outre, il sera intégré dans le couloir de transport international « Nord - Sud», qui offre une voie commode de transport de transit international de marchandises des pays de l'océan Indien et du golfe Persique via l'Iran, la mer Caspienne, la Russie vers les pays d'Europe du Nord et de l'Est.
Le problème de la modernisation de la RMN est étroitement lié à la création d'un système efficace de services aériens par la modernisation en profondeur du réseau aéroportuaire et le développement de petits avions des régions du nord. En outre, il est nécessaire de développer un réseau routier complet pour assurer le chargement du transport maritime. En particulier, les plans de construction d'une grande ligne Belkomur ont leur importance dans ce projet, parce qu'elle va directement connecter l'Oural et la République de Komi avec les port libre de glaces d'Arkhangelsk, de Mourmansk et les états de l'Europe du Nord, et finalement avec les régions de la Sibérie, le Kazakhstan et les pays d'Asie centrale.