воскресенье, 14 октября 2012 г.


La coopération de Rosneft et d’EniStatoil dans l'Arctique


Une fois que l'Etat ait mis en place un régime fiscal préférentiel pour les entreprises qui s’occupent du développement des gisements d'hydrocarbures sur les plateaux continentaux, les investisseurs étrangers ont commencé à participer activement aux projets russes. La société publique Rosneft est devenue leur principal partenaire.

En avril 2012, Rosneft, et la société italienne Eni ont signé un accord de coopération stratégique. Le contrat prévoit la création d'une joint-venture pour développer les sections Fedynskiet Centre-Barents dans la mer de Barents et de la section de l'Ouest en mer Noire. Eni participe à ce projet à la hauteur de 33,33%.
La section Fedynski possède une superficie de 38.000 kilomètres carrés et est située dans la partie Sud de la mer de Barents qui ne gèle pas. La profondeur de l'eau dans cette zone est comprise entre 200 à 320 mètres. Le site a été étudié avec une méthodesismique 2D, dont les résultats permettent la création de 9 structures de forage avec l’extraction de 18,7 milliards de barils d'hydrocarbures. En conformité avec les obligations de la licence, il est nécessaire de réaliser 6500 km du procédé sismique 2D avant 2017 et de 1000 kilomètres carrés de sismique 3D avant 2018, à forer un puits d'estimationet d'exploration avant 2020 et en cas de succès, un autre puits d'exploration en 2025. La section Fedynski est rejointe au Nord par la section Centre-Barents. La profondeur de la mer varie dans cette zone entre 160 et 300 m.
Selon les tests sismiques, réalisés précédemment, trois structures avec un total des ressources d'hydrocarbures récupérables de plus de 7 milliards de barils d'équivalent pétrole ont été repérées dans ce secteur. Il va falloir réaliser 3200 km de sismique 2D avant 2016 et 1000 kilomètres carrés de sismique 3D pour 2018, forer un puits d'exploration avant 2021 et, en cas de succès, un puits d'exploration avant 2026. La totalité des ressources récupérables de ces zones est estimée à 36 milliards de barils d'équivalent pétrole. La richesse de ces gisements est liée avec leur proximité avec le plateau de la Norvège, où au moins trois grands gisements ont été découverts au cours de ces dernières années.
En vertu des accords atteints, Eni va fournir un financement pour l'exploration géologique, nécessaire pour confirmer l’intérêt commercial des gisements découverts. Rosneft et Eni, dans le cadre du partenariat, ont également convenu de procéder à l'échange de technologies et de personnel, ce qui augmentera la compétence des deux sociétés. L'accord prévoit également la participation de Rosneft à des projets internationaux d’Eni.
Un autre partenaire de Rosneft pour le développement de champs de pétrole sur le plateau continental est devenue la société Statoil. En mai 2012, Rosneft et Statoil ont signé un accord de coopération, qui prévoit la mise en valeur conjointe du plateau continental en mer de Barents et en mer d'Okhotsk. Les sociétés ont également convenu de collaborer dans des projets sur le territoire de la Norvège. Rosneft a ainsi obtenu le droit de participer à l'élaboration des zones du plateau continental norvégien dans la mer de Barents, ainsi qu’à l'achat d'actions dans des projets internationaux de Statoil.
En ce qui concerne la mise en valeur de l’Arctique, l’accord prévoit la création d'une joint-venture pour développer la zone du plateau continental de Perseevski en mer de Barents, et trois autres secteurs : Magadan-1, Lissianskiet Kachevarovski en mer d'Okhotsk. Le secteur Perseevski est situé dans le secteur ouest de la mer de Barents. C’est une zone contiguë à la zone économique de la Norvège. Les profondeurs de la mer varient ici entre 120 et 240 mètres. La profondeur de la mer dans la région de Magadan varie entre 100 et 160 mètres, à Lissianski- 200 mètres, et Kachevarovski - 140-350 mètres. Les ressources totales des quatre sections sont estimées à environ 2 milliards de tonnes de pétrole et 1,8 trillions de mètres cubes de gaz. Statoil recevront une part égale à 33,33% dans le projet.
En vertu de l'accord, Statoil prendra en charge le financement de l'exploration géologique. En outre, la société norvégienne s'engage à rembourser à Rosneft les coûts historiques pour ces zones et 33,3% du coût à payer pour les licences. Dans l'avenir, Rosneft, selon l'accord, peut demander un paiement ponctuel à Statoil pour chaque découverte commerciale des réserves de pétrole et de gaz.
L’accord entre Rosneft et Statoil donnera un nouvel élan au développement de l'industrie de la construction navale en Russie, car les deux parties ont convenu de placer des commandes pour la construction de navires de la classe de glace et des plates-formes de forage dans les chantiers navals russes.
En plus du développement des champs de l'Arctique, Rosneft et Statoil ont convenu de mener des recherches conjointes pour trouver des approches efficaces pour le développement des champs gaziers et pétroliers dans des conditions géologiques difficiles (dépôts de pétrole de schiste au forage de Khadoum dans le Territoire de Stavropol et de pétrole à viscosité élevée sur le champ de Nord-Komsomolsk dans le district autonome de Iamalo-Nénetsie). Si des réserves de pétrole seront trouvées dans ces régions, les deux partenaires comptent développer conjointement ces gisements pour une exploitation commerciale.


La coopération de Rosneft et d’ExxonMobil dans l'Arctique


La Russie participe de plus en plus activement à la mise en valeur pratique de l’Arctique. Et ses partenaires dans ce processus sont les grands groupes énergétiques étrangers, qui entrent dans ces projets sur le territoire russe.

Dans le domaine de la mise en valeur des ressources d’hydrocarbures de l’Arctique, l’activité de Rosneftreste la plus active. La compagnie possède déjà des licences pour l’exploration des champs d’hydrocarbures dans l'Arctique, y compris trois sections Vostotchno-Prinovozemelskie 1, 2, 3 dans la mer de Kara. Les sections Vostotchno-Prinovozemelskieoccupent une superficie totale de 126.000 kilomètres carrés (soit 31 millions d'acres), avec des profondeurs allant de 40 à 350 mètres (120-1000 pieds).
La mer de Kara est une extension de la province gazière et pétrolière de la Sibérie occidentale, qui fournit 60% de la production actuelle de pétrole en Russie. La profondeur d'eau dans cette zone varie entre 40 et 350 m. Cette région possède une situation glaciaire compliquée–elle est recouverte de glace pendant 270 à 300 jours par an, tandis que l’épaisseur de la banquise peut atteindre 1,2-1,6 mètres. La température de la mer de Kara pendant l'hiver peut atteindre -46 degrés Celsius. Les sections Prinovozemelskie de la mer de Kara ont été étudiées par les méthodes de données sismiques 2D. En 2012, et jusqu’à 2016, il est prévu de continuer à étudier avec les méthodes sismiques 2D et 3D les sections Prinovozemelskie. Le premier puits d'exploration sera foré en 2015.

Les ressources récupérables de pétrole dans trois sections sont estimées à 6,2 milliards de tonnes, les ressources d’hydrocarbures - à 20,9 milliards de tonnes d'équivalent de pétrole.
1. Section Vostotchno-Prinovozemelski -1
• 3,33 milliards de tonnes de pétrole
• 3.317 milliards de mètres cubes de gaz.
2. Section Vostotchno-Prinovozemelski – 2
• 1,82 milliards de tonnes de pétrole
• 2.733 milliards de mètres cubes de gaz.
3. Section Vostotchno-Prinovozemelski- 3
• 1.118 milliards de tonnes de pétrole
• 8.54 milliards de mètres cubes de gaz

Aucune compagnie ne possède l’expérience d’extraction des hydrocarbures dans les conditions extrêmes de l’Arctique. Par conséquent, pour la mise en valeur des gisements Vostotchno-Prinovozemelskie, Rosneft a créé une alliance avec la compagnie pétrolière ExxonMobil. En août 2011, la société a signé un accord de coopération stratégique, qui prévoit la réalisation commune des projets dans le domaine de la prospection pétrolière et le développement et des champs gaziers en Russie, ainsi que le partage des technologies et l'expertise. En avril 2012, Rosneft et ExxonMobil ont signé plusieurs accords définissant les conditions de partenariat. Des coentreprises pour procéder à l'exploration dans la mer Noire et la mer de Kara ont été ainsi créées, et les premières étapes de la planification et la réalisation de la prospection sur ces sections dans les eaux ont été réalisées. Les accords ont été signés par le président de l’époque de la société actionnaire RosneftEdouard Khoudaïnatov, le Président de la direction d’ExxonMobilRex Tillerson, le président de la Société d'exploration ExxonMobil Steven Greenleeet le président d’ExxonMobilDevelopmentCompany Neil Duffin, en présence du premier ministre russe Vladimir Poutine et son adjoint, Igor Setchine. Actuellement, Igor Setchine a quitté le gouvernement et dirige Rosneft.
Les investissements dans la phase initiale d'exploration des champs pétroliers en mer de Kara et la mer Noire sont estimées à 3,2 milliards de dollars. Les partenaires ont décidé de procéder au forage et la recherche des puits dans la mer de Kara en 2014. Pour réaliser ces travaux en mer de Kara, une coentreprise sera créée, dans laquelle Rosneftva obtenir 66,7%, tandis que ExxonMobil aura 33,3%. Dans le même temps, ExxonMobila pris l’engagement de prendre en charge toutes les dépenses pour la première étape du projet.
Rosneft et ExxonMobil ont également convenu d'établir un Centre scientifique des élaborations du plateau continental de l’Arctique, qui effectuera un cycle complet des travaux de recherche et de conception pour la mise en valeur des gisements sur le plateau continental. Les principaux objectifs de ce centre –c’est le soutien du système à tous les stades de la mise en valeur des gisements de pétrole et de gaz dans l'Arctique, ainsi que l’aide à la réalisation des projets de sécurité de l'environnement, notamment avec un appui technique pour la surveillance environnementale. En outre, le Centre prendra en charge la totalité des travaux visant à assurer la sécurité des opérations sur le plateau – un Service de prévention des situations d'urgence sur le plateau sera prévu dans son cadre, qui permettra de remédier à des situations d’urgence et prendre des mesures en cas de problèmes. Le centre utilisera ses propres technologies, élaborées par ExxonMobil et Rosneft, et permettra également de développer de nouvelles technologies pour faciliter la mise en œuvre des projets conjoints en Arctique, y compris les navires de forage et la production de plates-formes de la classe de glace, ainsi que d'autres projets de Rosneft. Ce centre sera dirigé par le vice-président de l’Académie des sciences de Russie NikolaïLaverov. En outre, les parties ont convenu que 100% du capital social du Centre sera détenu par Rosneft.
Etant donné que le projet dans l’Arctique de Rosneft et d’ExxonMobil est très coûteux, l'état lui propose un régime fiscal préférentiel. Le pétrole des sections Prinovozemelskie sera exempté du paiement des taxes à l'exportation et la taxe sur l'extraction de minéraux représentera environ 5%. Le nouveau régime fiscal rend projets russes de l'Arctique plus attrayants pour les investisseurs. Malgré le fait qu’on peut souvent retrouver dans la presse occidentale des publications sur le thème du «nationalisme des ressources» en Russie, les entreprises occidentales élargissent leur présence dans l'Arctique russe.


Le passage des navires par la route maritime du nord - les réalisations réelles de la Russie dans le domaine de transport de l'exploration arctique


La route maritime du nord (RMN) est une voie de transport unique entre l'Europe et l'Asie. La route traverse les mers de l'océan Arctique (la mer de Barents, de Kara, de Laptev, de Sibérie orientale, des Tchouktches) et partiellement le Pacifique (la mer de Béring).

La RMN est limitée par les entrées de l'Ouest aux détroits de la Nouvelle-Zemble et par le méridien passant au nord du Cap du désir, et à l'est du détroit de Béring par le parallèle de 66 ° de latitude nord et le méridien de 168 degrés 58 minutes 37 secondes de longitude ouest. La longueur de la route maritime du nord de la Porte de Kara à la baie de Providence est d'environ 5600 km. La distance entre Saint-Pétersbourg à Vladivostok sur la route maritime du nord est de plus de 14.000 km (par le canal de Suez - plus de 23.000 km).
La route maritime du nord a commencé à explorer dans le XX e siècle avec l'avènement des navires brise-glace. L'Union soviétique a utilisé cette voie. En 1987, le trafic de fret le long de la RMN a atteint sa valeur maximale de 6,7 millions de tonnes, mais après l'effondrement de l'Union soviétique, elle s'est trouvée dans la crise profonde et n'a pas été utilisée. Le trafic marchand des ports de la route maritime du nord a diminué de plus de trois fois de 1987 à 2011, et certains ports (Amderma, Dixon) ont effectivement cessé les opérations. En 2010, le transit à travers la RMN représente environ 110 millions de tonnes (4 navires).
La renaissance de la route maritime du nord a commencé grâce à l'exploration des réserves d'hydrocarbures dans l'Arctique et le projet « Yamal GNL », en particulier. Ce projet comprend la construction d'une usine de gaz naturel liquéfié sur la péninsule de Yamal et la livraison de gaz liquéfié vers les marchés d'Asie-Pacifique à travers la RMN. La société Novatek, qui réalise le projet, met toutes ses efforts pour la relance de la RMN. Pour ce faire, elle a organisé le passage des pétroliers expérimentales le long de la route maritime du nord depuis 2010. Le 14 août, le pétrolier Baltika de société Sovkomflot avec une cargaison de Novatek –le condensat de gaz est sorti de Mourmansk. Le passage arctique du pétrolier a été effectué par des brise-glaces « Taïmyr », « 50 ans de la Victoire » et « Rossiya ». Le 25 août, ils sont arrivés au port de Pevek dans la région du Tchoukotka, en achevant la traversée maritime. Après avoir traversé la RMN, le navire Baltika a continué son chemin dans les eaux libres de glace à Shanghai, où il est arrivé le 6 septembre. Ainsi, tout le chemin de Mourmansk à Shanghai, le pétrolier Baltika a fait en 22 jours, et sur la RMN (la distance entre Mourmansk vers le port de Pevek dans la région du Tchoukotka, s'élevant à environ 2.500 miles marins) le navire se déplaçait pendant 11 jours.
Le chef de Sovkomflot Sergueï Frank, le chef de la direction de Novatek Leonid Mikhelson et le directeur général de la compagnie Atomflot Vyatcheslav Roukcha ont personnellement participé à l'expédition pendant près de deux semaines. Roukcha a déclaré alors que le gain de temps au cours du transport de fret le long de la RMN dans une seule direction représente environ 20 jours. Pour se rendre à Shanghai, le navire Baltika a passé environ trois semaines au lieu de 40 jours par le canal de Suez. Cela réduit le coût de l'huile combustible d'environ 1 million de dollars, et a économisé 250.000 de dollars à payer au Égypte pour le passage à travers le canal de Suez. Total du bénéfice a été de 1,2 - 1, 3 millions de dollars. Cependant, il n'a pas divulgué le coût de service des brise-glaces sur les voies de la RMN. Actuellement, le tarif maximum pour le transport de cargaisons liquides par les brise-glace à la RMN est de 530 roubles par tonne. Puisque, le passage d'un pétrolier chargé de 145.000 de tonnes de GNL coûtera 76,85 millions de roubles. En raison de la largeur de la poupe du pétrolier, il n'est pas suffisant d'utiliser un brise-glace pour effectuer le passage en toute sécurité par la RMN, c'est pourquoi il faut utiliser au moins deux brise-glaces.
En 2011, les traversées expérimentales de Novatek se sont poursuivies. Le pétrolier Perseverance d'un port en lourd de 73.000 tonnes est allé de Mourmansk à la Chine, accompagnés des brise-glaces « Yamal » et « Taïmyr » en 15 jours, avec une vitesse moyenne de 7,6 nœuds. Le pétrolier Heritage a amélioré le record de vitesse fin juillet 2011, dont le passage a été fourni par le brise-glace nucléaire « Vaigatch ». Le pétrolier d'un port en lourd de 73.000 tonnes chargé de 61.000 tonnes de condensat de gaz a traversé la RMN en seulement huit jours, sa vitesse moyenne était de 14 nœuds.
Après qu'un record de vitesse a été établi, la Novatek a organisée le passage d'un pétrolier d'un port en lourd record - de plus de 160 tonnes. Le pétrolier «Vladimir Tikhonov » d'un port en lourd de 162 tonnes de Sovkomflot a été chargé de 120.000 tonnes de condensat de gaz à bord. Les brise-glaces « Yamal » et « 50 ans de la Victoire » ont effectué son passage. Grâce à des conditions météorologiques favorables et une petite quantité de glace sur la route, le pétrolier a terminé sa traversée par la RMN en 7,5 jours. La vitesse moyenne était de 14 nœuds. Le navire d'une longueur de 280 mètres, d'une largeur de 50 mètres et d'un tirant d'eau de 13 m, est sorti de Mourmansk le 23 août à 08h00 (heure de Moscou). Et le 30 août à 16h55, le pétrolier a franchi le Cap Dejnev et quitté les voies de la RMN, en se dirigeant indépendamment vers la Thaïlande, au port de Map Ta Phut.
Ainsi, les traversées expérimentales des pétroliers organisées par la compagnie Novatek montrent que l'utilisation de la route maritime du nord est non seulement techniquement possible, mais peut être rentable pour un certain nombre de conditions: l'utilisation de grands navires, la pratique régulière de navigation permanente, l'utilisation active de la RMN et le soutien de l’État. Au même temps, la RMN peut être un véritable concurrent à la route du sud de la livraison de marchandises à travers le Canal de Suez.


La Russie - leader mondial de construction de la flotte de brise-glaces nucléaires



L'Arctique est l'une des régions les plus prometteuses dans le monde pour son potentiel de gisements d’hydrocarbures. Mais les conditions arctiques, sont très dures, ce qui pose un frein à la mise en valeur de ces gisements. Dans de telles conditions, les brise-glaces sont un moyen de transport efficace.

La Russie possède une expérience unique pour la production des brise-glaces. Les navires de cette catégorie étaient fabriqués uniquement en URSS et en Russie. Les brise-glaces nucléaires ont été toutes produites sur une seule usine : le chantier naval de la mer Baltique, située à Saint-Pétersbourg. Les brise-glaces fluviaux « Vaïgatch » et « Taïmyr » ont été construits sur le chantier naval de Wärtsilä en Finlande, mais ensuite transférés sur le chantier naval de la Baltique, où des réacteurs nucléaires étaient installés sur ces navires. En tout 10 brise-glaces nucléaires ont été construits. Actuellement, six brise-glaces nucléaires sont exploités en Russie : « Russia », « Taïmyr », « Union Soviétique », « Vaïgatch », « Iamal » et « 50 ans de la Victoire ». Quatre brise-glaces sur six correspondent à la classe « Arctique ». Deux brise-glaces à propulsion nucléaire – « Taïmyr » et « Vaïgatch », ont été construits spécialement pour les eaux non profondes : leur tirant d’eau représente 8,1 m (11 m pour la classe « Arctique »).
Le brise-glace « 50 ans de la Victoire » est le plus récent de la flotte. Il a été mis en service en 2007, alors que sa conception remonte à 1989 et la mise à l’eau – à décembre 1993. La construction ultérieure du navire a été suspendue à cause du manque de financement, et elle n’a pu reprendre qu’en 2003. Actuellement, il s’agit du brise-glace le plus puissant du monde. Il reçoit toute l'énergie de l'installation nucléaire génératrice de vapeur, située au milieu du brise-glace. Cette installation est constituée de deux systèmes distincts qui possèdent des réacteurs nucléaires à eau pressurisée de type OK-900. La turbine à vapeur se compose de deux générateurs de turbine séparés avec une capacité de 37.500 chevaux chacun. Cette énergie est transformée par cinq générateurs à turbine d'une capacité de 2000 kW chacun. Le générateur diesel d’une capacité de 1000 kW et deux générateurs diesel de secours de 200 kW chacun représentent une source alternative d’électricité.
La plupart des brise-glace ont été construits à l'époque soviétique, et leur période d’exploitation va bientôt se terminer. En 2018, les brise-glace « Russie » et « Taïmyr » auront déjà atteint la limite de leur période d’exploitation. En 2020, ils seront rejoints par le brise-glace « Union Soviétique » et « Vaïgatch ». Tous ces brise-glaces ont déjà passé la procédure de remplacement des générateurs de vapeur et leur durée d’exploitation a été étendue jusqu'à 175.000 heures.
Le gouvernement russe est bien conscient de ce risque. En 2010, dans son discours consacré au développement de la péninsule de Iamal, à Ekaterinbourg, Vladimir Poutine a déclaré qu’au moins trois nouveaux brise-glaces seront construits pendant la période 2012-2020. Le chef de l’agence atomique russe Rosatom SergueïKirienko a déclaré que la filiale du consortium Atomflot, qui possède tous les brise-glaces, va commander d’ici à 2016 trois brise-glaces nucléaires de nouvelle génération. La durée moyenne de la construction d’un brise-glace à propulsion nucléaire est de 8 ans, alors que sa durée d’exploitation représente environ 25 ans, avec une possibilité d’être prolongé. Selon les estimations du ministère des Transports, la Russie devrait construire au moins six brise-glaces.
Certains problèmes ont surgi à cause du fait que l’usine de la mer Baltique s’est retrouvée dans des mains des investisseurs privés sans scrupules. La société faisait partie de la « Corporation industrielle unie », qui, à son tour, appartenait à la Banque Industrielle Internationale de l'ex-sénateur Sergueï Pougatchev, qui n’a jamais voulu développer l’entreprise. En 2011, la banque a fait faillite, et la Banque centrale de Russie a hérité de 88% des actions du chantier naval de la Baltique en guise de garantie pour le prêt. En septembre 2011,le contrôle de l’usine a été transféré à la « Corporation navale unie ». En juillet 2012, la Corporation a acheté l’usine à la Banque centrale pour 224,3 millions de roubles. Cela signifie que l’activité industrielle va reprendre sur ce site très rapidement, et de nouveaux brise-glaces nucléaires seront construits.
Après que société publique soit devenue le propriétaire officiel du chantier naval, il a été décidé de procéder à la constructiond’un nouveau brise-glace à propulsion nucléaire. Le 29 juin 2012, un décret du gouvernement de la Fédération de Russie « Sur la mise en œuvre des investissements publics dans la construction d’un brise-glace universel » a été publié officiellement. Selon ce document, le cabinet des ministres doit ordonner la mise en œuvre des investissements budgétaires 2012-2017 sur le compte des assignations budgétaires du budget fédéral pour la construction d’un nouveau de brise-glace universel de 60 mW de puissance avec une mise en service prévue pour 2017. C’est Atomfot qui se présente en client public du chantier naval. 1,2 milliards de dollars ont été alloués pour la construction de ce nouveau brise-glace. Le financement s’ouvre en 2012 et se poursuivra pendant six ans jusqu'à ce que le brise-glace soit mis en exploitation. La descente du bateau sur l'eau est prévue pour novembre 2015, tandis que les essais en mer devraient commencer en août 2017, et les tests sur glace - en novembre 2017. Les brise-glaces de nouvelle génération devraient avoir un tirant d’eau à deux configurations, ce qui signifie qu’ils doivent être en mesure de changer de tirant d’eau en fonction de la profondeur.
Ainsi, la Russie est prête à faire un nouveau pas pour consolider sa domination absolue dans ce segment de la construction navale.


Le gisement Prirazlomnoye comme un exemple du développement durable de l'Arctique



La production d'hydrocarbures dans l'Arctique russe est une question du présent et pas du futur. L'exploration du gisement pétrolier de Prirazlomnoye est un projet arctique de la Fédération de Russie qui est plus proche à sa réalisation. La production du pétrole brut y commencera en 2013.

Ce gisement a été découvert en 1989. Prirazlomnoye se situe sur le plateau continental de la mer de Petchora, à 60 km de la côte (le village de Varandei). La profondeur de la mer dans la zone de gisement est de 19-20 m.
Des réserves récupérable de Prirazlomnoye comptent 46,4 millions de tonnes, que permet de réaliser un niveau de production annuelle d'environ 6 millions de tonnes, qui correspond approximativement à la consommation annuelle de pétrole dans les pays comme la Hongrie ou l'Irlande.
La compagnie à responsabilité limitée « Gazprom Neft Shelf » – une filiale à 100% de société publique à responsabilité limitée « Gazprom », qui a été créée pour le développement des gisements maritimes possède la licence pour explorer et produire des hydrocarbures sur Prirazlomnoye.
Selon le concept de Gazprom pour développer le plateau continental, le gisement Prirazlomnoye a été mis en valeur avec des réserves des ressources minérales qui se trouve à proximité. En particulier, le développement conjoint des gisements pétroliers Prirazlomnoye et Dolginskoye est également prévu. Cela permettra d'optimiser le coût du développement de champs relativement petites, le gisement Dolginskoye l'est.
L'objet principal du développement du gisement est la plate-forme maritime résistante aux glaces Prirazlomnaya. C'est un objet multifonctionnel qui permettra de forer des puits, de réaliser la production de pétrole, ainsi que son stockage et l'expédition. La plate-forme peut recevoir le pétrole brut des champs voisins, que rend possible à Gazprom de ne pas construire un ensemble d'objets similaires.
La mise en valeur du gisement arctique a nécessité de donner à Prirazlomnaya de la stabilité contre de fortes charges de glace. En outre, la plate-forme peut se trouver en régime de fonctionnement autonome un temps relativement long. L'exportation de pétrole autonome (au niveau maximum de l'extraction) est de 6 jours, le relève de quart autonome – de 15 jours, le complètement des matériaux - de 60 jours. Ceci est important pour la production continue, parce que dans la mer de Petchora il y a des tempêtes prolongées et des conditions météorologiques défavorables qui ne permettent pas d’accéder à la plate-forme de la partie continentale. La Prirazlomnaya est conçue pour un service de long durée, pendant toute l'année.
La compagnie Gazprom tend de forer à travers la plate-forme Prirazlomnaya 40 puits directionnels, dont 36 devraient être forés en 2019. Un certain nombre de mesures environnementales visant à réduire au minimum les dommages aux espèces rares de la flore et la faune marines sera pris au cours du développement du gisement..
La Gazprom a développé un certain nombre de mesures pour la prévention et l'élimination des conséquences des accidents sur le gisement Prirazlomnoye.
La plate-forme Prirazlomnaya se compose de deux parties principales. La partie inférieure (caisson) a été construit par le chantier naval russe Sevmach, et la partie supérieure a été transféré de la plate-forme norvégienne Hutton. En novembre 2010, la plate-forme assemblée Prirazlomnaya a été transportée à Mourmansk pour l'achèvement de la construction et les travaux de réglage. Le 19 août, la plate-forme a été envoyée de Mourmansk vers la région du gisement Prirazlomnoye.
La plate-forme compte 200 emploies. Un abri ignifugé, les équipements et les moyens nécessaires pour l'évacuation en toute sécurité sont fournis au personnel. Un navire de sauvetage sera constamment en service près de plate-forme. Elle possède un système de « zéro » rejet de déchets du forage et de la production dans la mer. Le gaz associé sera utilisé pour les besoins de la plate-forme. L'endurance de plate-forme est de 25 ans. La hauteur de Prirazlomnaya est de 141 m, elle peut produire 21.000-22.000 tonnes de pétrole par jour et 1 million de mètres cubes de gaz.
Le systèmes technologique de transport maritime prévu pour le développement du gisement : les pétroliers, les navires d'approvisionnement, le réservoir pétrolier flottant. L'infrastructure côtière: le camp de terrain et la piste hélicoptère dans Varandeï, le centre administratif de service dans Oussinsk, ainsi qu'une base d'approvisionnement et des services de production à Mourmansk.
En août 2011, la plate-forme Prirazlomnaya a été livrée et installée sur le gisement qui porte le même nom. Le forage devrait commencer à l'automne de 2012. Il reste à mettre en service une installation de traitement pour le traitement primaire du pétrole brut.
En 2012, la Gazprom envisage d'effectuer le forage cinq puits sur le gisement Prirazlomnoye (deux puits de production, deux puits d'injection et un puits d'injection de déblais de forage) ainsi que effectuer les travaux de réglage d'installation de la production et la transformation du pétrole, du gaz et commencer la production de pétrole.
Des dépenses de Prirazlomnoye représentent 4 milliards de dollars, dont environ 1,8 milliard a été consacré à la construction de la plate-forme. En raison de la complexité du projet, la Gazprom a reçu le traitement fiscal préférentiel pour Prirazlomnoye. Le projet a reçu un taux réduit de taxe à l'exportation de pétrole brut: de 1,5 fois inférieure à la norme.


« Iamal GNL » comme un exemple de la mise en valeur pratique de l'Arctique




La Russie procède à la mise en valeur des gisements de l’Arctique et elle n’est pas la seule à en avoir besoin, car le gaz et le pétrole de cette région pourra être acheminée sur des marchés différents, permettant de résoudre les problèmes avec la pénurie des hydrocarbures dans de nombreux pays.

Un exemple illustrant cette tendance – c’est le projet « Iamal GNL », car le gaz pourrait être acheminé à l’aide des tankers de l’Arctique russe vers presque tous les marchés. Le gaz de l’Arctique russe pourra être consommé en Asie, en Europe, et en Amérique du Nord, si c’est nécessaire.
Le projet « Iamal GNL », prévoit la construction d'une usine de liquéfaction de gaz dans la zone du port Sabetta à l'est de la péninsule de Iamal. La base des ressources principale de ce projet devrait être le champ Ioujno-Tambeïskoe, dont les ressources atteignent près de 1,256 trillions de mètres cubes de gaz, soit 40-60 millions de tonnes de gaz liquéfié. Ce gisement se trouve à l’est de la péninsule de Iamal, non loin de l’endroit, où sera construit l’usine de GNL.La capacité de l'usine devrait atteindre 15 millions de tonnes par an, ce qui correspond à environ 24 milliards de mètres cubes de gaz. A titre de comparaison, ce volume correspond à la consommation annuelle de gaz par la Belgique et la République Tchèque, ou plus de la moitié de la consommation annuelle de gaz en Corée du Sud. Il est prévu de maintenir ce rythme de production annuelle pendant 21 ans. Le GNL pourra être exporté dès 2016.
Le 11 octobre 2010 à NovyOurengoï, le premier ministre Vladimir Poutine a organisé une réunion sur les questions du « Schéma général du développement du secteur gazier en Fédération de Russie jusqu’à 2030 ». Le même jour, Poutine a signé le décret № 1713-R « Sur le développement de la production de gaz naturel liquéfié sur la péninsule de Iamal », dans lequel ont été évoqués les principaux paramètres du projet et des aides d'État. En vertu de ce plan, la construction de l'usine de GNL se déroulera en trois étapes. La première phase sera construite de 2012 à 2016, la seconde –entre 2013 et 2017 ans, la troisième - de 2014 à 2018. Le document prévoit également la construction d’un port et d’un aéroport sur le compte de l’Etat près du village de Sabetta. Par ailleurs, l’Etat prend en charge les dépenses sur la construction des transporteurs de gaz et des brise-glaces pour le projet «Iamal GNL »,ainsi que le financement pour le dragage d'un chenal de navigation vers le port Sabetta sur l’estuaire de l’Ob. Le coût de ce projet est estimé à 9-10 milliards de dollars. En tout l’investissement dans le projet « Iamal GNL » était estimé par le gouvernement de Russie à environ 27 milliards de dollars (aux prix de 2010, sans les compensations environnementales et sociales, mais avec la somme de 8,5 milliards de dollars pour la flotte des pétroliers).
« Iamal GNL » prévoit également un large éventail d'avantages fiscaux. Projet est exonéré de la taxe de départ sur le gaz naturel, qui sera liquéfié jusqu’au volume cumulé de 250 milliards de mètres cubes, et à condition que la période de développement ne dépasse pas 12 ans à compter de la date de début de la production de gaz naturel liquéfié. La taxe de départ est également annulée sur le gaz condensé, qui est extrait avec le gaz qui va à la liquéfaction. La réduction pour le gaz condensé s’étend jusqu’à la production de 20 millions de tonnes du gaz à condensat, et à condition que la période de développement du gisement ne dépasse pas 12 ans à compter de la date de début de la production de gaz naturel liquéfié. Le gaz et le condensat de « Iamal GNL »n'est pas soumis à des droits de douane. Le projet est exempté du paiement des droits de douane à l'importation et la TVA sur l'équipement (accessoires et pièces détachées), dont les analogues ne sont pas produits en Fédération de Russie.
En plus des avantages au niveau fédéral, « Iamal GNL » aura des privilèges en ce qui concerne les paiements au budget du District autonome de Iamalo-Nénetsie. Le projet prévoit aussi une exonération de l'impôt sur la propriété sur la propriété mobilière, mais aussi immobilière, si elle est située sur le territoire du Iamal et est utilisée pour l'extraction de gaz naturel et du pétrole, ainsi que du condensat de gaz produit en conjonction avec le gaz naturel, et leur capacité de liquéfaction dans l’usine. Cette exemption durera 12 ans à compter de la date de l’enregistrement de la propriété en tant qu’un actif fixe. Le projet bénéficiera également d’un faible taux de l'impôt sur le revenu des sociétés, payable au budget de la région de la Fédération de Russie, à un taux de 13,5%, jusqu'à ce que le volume total de la production du gaz atteigne 250 milliards de mètres cubes, à condition que la période d'accumulation ne dépasse pas 12 ans depuis le début de la production du GNL.
En 2011, « Iamal GNL » a obtenu sous la forme d’une aide de l'Etat des ressources supplémentaires sous la forme de quatre gisements : Severo-Obski, Vostotchno-Tambeïski, Outrenni (Salmanovski) et Gueophysitcheski. Le total des réserves de gaz pour ces quatre gisements représente 978,6 milliards de mètres cubes (C1 + C2), les réserves de gaz - 1,76 trillions de mètres cubes et plus de 640 millions de tonnes du pétrole de du condensat. Les gisements Severo-Obski et Vostotchno-Tambeïskise trouvent en mer, ce qui complique leur mise en valeur. Quant à Outrenni et Gueophysitcheski, ces gisements se trouvent sur la presqu’île de Guidan. NOVATEKet Gazprom ont donc signé un accord qui permettra d’acheminer le gaz depuis le Outrenniet Gueophysitcheski vers les régions maritimes du Nord de la partie européenne de la Russie, tandis « Iamal GNL »va recevoir les gisements du groupe de gisements « Tambeïskoe » de Gazprom : il s’agit des champs de Severo-Tambeyskoye, Zapadno-Tambeïskoyeet Tasiyskoe. Les réserves de gaz naturel de ces gisements de catégorie ABC1 + C2 représentent 1,56 trillions de mètres cubes.
De grandes compagnies occidentales croient en ce projet. Sinon le groupe français Total ne serait pas entrédans son capital, ayant acheté en 2011 20,5% des actions pour 425 millions de dollars. Le reste du capital est détenu par NOVATEK - une société privée russe. Le projet devrait accueillir prochainement un autre partenaire étranger. Il s’agit de la société énergétique française EDF.


La contribution de la Russie à l'étude scientifique de l'Arctique




Une longue histoire de la recherche et du développement de l'Arctique est remplie de nombreux événements marquants, brillants, ambitieux et, à certains moments, dramatiques. La carte de l'Arctique représente le hymne à l'esprit humain, sur laquelle se trouvent les noms géographiques des îles, des baies, des montagnes qui ont immortalisé les noms de ses conquérants. Et en grande partie grâce à des explorateurs russes, la région nordique est devenue un endroit suffisamment étudié et accessible de la planète.

Certainement, les explorateurs d'autres pays ont également étudié l'Arctique, mais cela ne devient jamais une tradition à l'étranger, dans toute la force de ce terme. De nombreuses générations des explorateurs russes et les scientifiques ont mis toutes ses forces, ont utilisé ses connaissances, des outils, et, souvent, ont donné ses vies pour l'étude de la région de l'Arctique. En essayant d'aller plus loin vers le pôle Nord, ils ont découvert de nouveaux territoires, des mers, des îles et des archipels. Grâce à des navigateurs russes, l'humanité a appris l'existence du Spitzberg, de la Nouvelle-Zemble, de Severnaya Zemlya, des îles de Nouvelle-Sibérie, du Tchoukotka, du Kamtchatka et de l'Alaska. Les Russes étaient les premiers qui ont prouvé que l'Asie et l'Amérique sont séparées par le détroit. Les navigateurs polaires russes délibérément trouvaient les routes maritimes dans les mers les rivières arctiques, étudiaient l'océan Arctique, en jouant un rôle de premier plan pour tracer des voies de la route maritime du nord. En 1914, les pilotes russes ont exploré l'espace aérien de l'Arctique.
La contribution de la Russie à la science mondiale de l'Arctique. Pendant l'époque soviétique, les efforts colossales et les ressources énormes ont été investis s dans la recherche du Nord. Par exemple, la Russie possède une technologie unique pour étudier les particularités de l'Arctique à l'aide de station polaire dérivante, qui permet aux scientifiques russes d'explorer l'Arctique pendant toute l'année.
En outre, le système le plus puissant dans le monde des stations météorologiques dans les latitudes polaires a été créé au cours de la période soviétique, le développement actif des sciences telles que la géologie et l'océanographie a eu lieu, dans le domaine desquelles le pays est devenu l'un des chefs de file mondiales. Une base des installations de recherche uniques et un réseau d'institutions de recherche formés en ce moment ont permis au pays à résoudre avec succès une variété de problèmes fondamentaux et appliqués dans l'Arctique au cours des décennies. Jusqu'à présent, en termes scientifiques, la Russie a une bonne réserve pour continuer à développer ce qui a été créé à l'époque soviétique.
Bon nombre des pages les plus importantes dans les annales de l'exploration de l'Arctique est lié avec le développement de la flotte brise-glace russe. En 1899, la Russie a eu le premier brise-glace de la classe arctique Ermak, qui a été l'un des plus puissants dans le monde pendant des années. Une nouvelle étape du développement de la navigation dans les eaux de l'océan Arctique a commencé avec l'apparition des brise-glaces nucléaires dont seul détenteur à l'heure actuelle dans le monde reste la Russie. Le brise-glace atomique Arktika est devenu le premier navire de surface qui a atteint le pôle Nord en 1977.
Depuis le milieu du 20e siècle à nos jours, la Russie est le leader mondial dans le transport de marchandises en utilisant sa flotte de brise-glace nucléaire dans les mers de l'Arctique et les mers glaciales non-arctiques. Les brise-glaces russes participent également dans les recherches de l'océan Arctique, notamment pour les besoins des pays étrangers.
Il faut noté les réalisations de la Russie dans l'étude des ressources minérales de l'Arctique. En particulier, les succès remarquables ont été obtenus en URSS depuis fin des années 70 dans la prospection géologique sur le plateau continental dans la région ouest de l'Arctique, qui n'étaient pas égales aux résultats obtenus dans les autres zones côtières du monde. La découverte d'un certain nombre des gisements de pétrole et de gaz prometteurs a radicalement changé d'attitude envers cette partie de l'Arctique, qui a été considérée comme des grandes réserves en hydrocarbures potentiellement importantes à l'échelle mondiale.
Au cour du processus d'exploration des ressources minérales du plateau continental de l'Arctique, les spécialistes soviétiques se sont avancés dans le développement de nouvelles technologies de forage. En 1980-1981, ils ont construit la première plate-forme de forage pétrolière résistante à la glace en Arctique. Un peu plus tard, le premier navire de forage de classe polaire Valentin Shashin au monde est entré en exploitation, qui peut forer en eau profonde dans l'Arctique et rester stable sur le point de forage au cours d'une houle de la classe 6.
Notons également que dans les années 1980 du 20e siècle, le plus profond forage dans le monde dans la roche cristalline – d'une profondeur de plus de 12 kilomètres, a été foré sur la péninsule de Kola dans la région de Pechenga. Ce record n'a pas été dépassé jusqu'à présent. Le puits a été conçu afin d'étudier la lithosphère de la terre, et non pas pour l'exploration du pétrole ou la prospection géologique.
À l'heure actuelle, la nécessité de déterminer et de confirmer juridiquement les limites extérieures de son plateau continental a augmenté l'intérêt pour une étude plus approfondie de l'Arctique en Russie. Pour ce faire, par exemple, le navire de recherche Akademik Fedorov a effectué le recherche unique dans l'océan Arctique en 2005 et 2010. Pendant l'expédition, les scientifiques ont travaillé pour recueillir les informations sur la profondeur et la structure du fond océanique arctique. Ces données sont nécessaires pour préciser les limites du plateau continental arctique.
Parmi les évolutions les plus marquantes de ces dernières années, il faut noter l'expédition sous la direction du célèbre explorateur polaire russe Arthur Tchilingarov vers le pôle Nord en 2007, qui était un événement d'importance nationale. Le drapeau russe a été déposé sur le fond marin, à l'endroit exact où se trouve le pôle nord géographique. Il s'agit de la première plongée des submersibles dans l'histoire du monde au fond de l'océan près du Pôle Nord.