среда, 19 сентября 2012 г.


L'Arctique – le futur nœud de transport maritime important de la planète



La position géographique de la Russie définit naturellement son rôle particulier pour relier l'Europe et la région Asie-Pacifique. Les voies de transport courtes, efficaces et économiquement rentables, que pourraient être offertes par la Russie, ont attiré l'attention des expéditeurs et des transporteurs à travers le monde. Pour sa part, le gouvernement russe considère le développement des infrastructures de transport une source potentielle importante de revenus pour le pays, comparables au profit de l'exportation de matières premières.

Actuellement, le transit international de marchandises à travers la Russie est inférieure à 1% du commerce entre l'Europe et l'Asie. Le pays utilise seulement 5-7% de leurs installations de transit. L'Arctique a l'importance particulière pour la réalisation du potentiel de la Russie dans le secteur des transports, parce que cette région possède des excellentes possibilités pour devenir l'un des centres de transport important du monde. Tout d'abord, cela est dû au fait que les voies fluviales de la route maritime du nord traversent les zones aquatiques des mers arctiques et de la partie sud de l'océan Arctique au sein de la zone économique exclusive de la Russie. Il s'agit d'un passage maritime important de Russie dans les latitudes polaires, qui permet de desservir des ports nordiques de l'Arctique et des grandes rivières de la Sibérie. Cette route est la route maritime la plus courte entre l'Europe et l'Asie.
Ces dernières années, la question de la RMN est très populaire dans l'industrie du transport mondial. L'attention accrue à la RMN, à la fois en Russie et dans le monde, est portée en raison des facteurs suivants. Tout d'abord, elle est une alternative aux voies actuels de transport maritime, en permettant de diminuer les distances maritimes entre des ports importants de l'Europe et de l'Extrême-Orient. Selon certaines estimations, le trafic arctique le long de la RMN devrait dépasser 50 millions de tonnes de fret par an dans un avenir prévisible. Les économies sont gigantesques à propos de distance et du temps, en comparaison avec les voies traditionnelles internationales : le canal de Suez et le canal de Panama. La distance d'une traversée « standard » euro-asiatique des Pays-Bas au Japon lors d'un passage à travers l'océan Indien, représente de 11.200 miles marins. À cet effet, la voie nordique russe permettrait aux navires de diminuer la distance du moins de 3.900 miles marins, soit 34%, ce qui signifie une réduction significative du coût de la livraison. Pour les PME, il est moins. En outre, la navigation à travers le canal est limité par la taille et le tirant d'eau des navires. Il est également important que la route de l'Arctique n'a pas des zones de piraterie à traverser.
Le réchauffement de la planète, et notamment les prévisions de changement climatique, suscitent l'intérêt supplémentaire pour le développement de la RMN en tant que route de transit international. Il est prévu qu'avec le réchauffement planétaire vient le recul et l'amincissement significatif de la calotte glacière arctique, et, par conséquent, ces nouvelles conditions climatiques faciliteront la navigation dans les latitudes septentrionales. En particulier, le minimum absolu de superficie des glaces polaires a été enregistré en septembre 2007.
Deuxièmement, les grandes perspectives économiques pour la reprise des routes maritimes dans l'Arctique sont liées à des plans de développement d'une quantité impressionnante de ressources naturelles, particulièrement du gaz naturel et du pétrole, qui s'y retrouvent. Déjà, des livraisons de gaz à condensat et de pétrole composent le transit principal, effectué le long de la RMN, et les grands pétroliers représentent la plupart des marchandises en transit. Il est possible d'exporter de l'Arctique les ressources minières par la mer, par exemple, délivrer des engrais minéraux de la péninsule de Kola vers les pays asiatiques..
En outre, la construction des installations industrielles qui sont nécessaires pour le développement des ressources minérales de l'Arctique, s'agit de la nécessité d'une infrastructure de transport durable. Celle-ci, qui serait un élément le plus important, puisque il fournit l’accès aux réserves de ressources naturelles des territoires du Nord de Russie, et par la suite, le transport des matières premières de ces régions plus rapide et moins coûteux sur les marchés intérieurs et étrangers.
À l'heure actuelle, la Russie s'occupe progressivement de la renaissance de la RMN après une récession économique au cours de la période post-soviétique, en essayant de la transformer en une route pour les navires d'importance mondiale. En outre, les actions dans ce sens sont considérées comme l'une des priorités de la politique économique de la Russie pour les prochaines années. Le président Vladimir Poutine a déclaré: « Nous voyons l'avenir de la route maritime du nord comme une voie de transport internationale qui pourrait concurrencer plusieurs routes maritimes traditionnelles sur le coût des services, la sécurité et la qualité ». En gros, la RMN est un super projet spécial de l'Arctique. Elle pourrait être un élément clé de réseau du transport arctique dans le futur, qui devrait réunis les sous-systèmes de transport régionales du Nord Européen, Sibérien et d'Extrême-Orient de Russie.
Le développement de la RMN prévu l'activation de la construction de la flotte de brise-glace et de transport, ainsi que du développement des services nécessaires pour assurer la navigation. Les questions de sécurité de la navigation sont très importantes, notamment celles-ci visant à minimiser les dommages possibles sur l'environnement.
Un défi particulier représente la modernisation des ports et des terminaux existants et la construction de nouvelles infrastructures portuaires sur la côte arctique et l'Extrême-Orient de la Russie qui sont nécessaires pour servir la route. Ainsi, les travaux sur le développement d'un réseau de transport de Mourmansk et la création sur sa base un hub portuaire en eau profonde fonctionnant toute l'année seront un jalon important dans le développement de la RMN. Ce port sera le plus grand centre de la Russie pour le transbordement des vracs solides et des cargaisons en vrac, de fret conteneurisé, ainsi que des produits pétroliers et du pétrole. En outre, il sera intégré dans le couloir de transport international « Nord - Sud», qui offre une voie commode de transport de transit international de marchandises des pays de l'océan Indien et du golfe Persique via l'Iran, la mer Caspienne, la Russie vers les pays d'Europe du Nord et de l'Est.
Le problème de la modernisation de la RMN est étroitement lié à la création d'un système efficace de services aériens par la modernisation en profondeur du réseau aéroportuaire et le développement de petits avions des régions du nord. En outre, il est nécessaire de développer un réseau routier complet pour assurer le chargement du transport maritime. En particulier, les plans de construction d'une grande ligne Belkomur ont leur importance dans ce projet, parce qu'elle va directement connecter l'Oural et la République de Komi avec les port libre de glaces d'Arkhangelsk, de Mourmansk et les états de l'Europe du Nord, et finalement avec les régions de la Sibérie, le Kazakhstan et les pays d'Asie centrale.

Le futur leadership de Russie dans la mise en valeur des hydrocarbures en Arctique


Ces dernières années les pays industrialisés de l'Occident et les principaux groupes mondiaux du pétrole et du gaz tournent leurs regards vers l'Arctique. Leur intérêt tient aux données nouvelles sur de riches ressources d'hydrocarbures sur le plateau et dans des zones plus profondes de l'océan Arctique. Le plateau est, sans aucun doute, une nouvelle « grande histoire » du secteur pétrolier et gazier russe.

La Russie ayant toutes les chances de demeurer le leader mondial en matière de mise en valeur des ressources arctiques en hydrocarbures. Une telle certitude repose sur les facteurs suivants :
1. Par rapport aux autres pays du monde, la Russie possède le plateau continental le plus étendu, sa superficie étant de quelque 4,5 millions de kilomètres carrés. Les ressources en hydrocarbures de ce plateau (aussi bien confirmées que prévisionnelles) dépassent largement les ressources des autres Etats riverains de l'océan Glacial. Cela est confirmé par des estimations différentes. D'après les données fondées sur les travaux de prospection sismique et de forage, réalisés pour la plupart dans les années 1980, à l'époque de l'URSS, ces ressources périphériques maritimes de Russie sont évaluées à 133,5 milliards de tonnes de carburant conventionnel, dont 100 milliards de tonnes sont des ressources confirmées. D'après les estimations des experts du service géologique des Etats-Unis (USGS) les ressources en hydrocarbures de la Russie sont plus importantes que celles des autres pays arctiques. En outre, les régions que la Russie possède ou auxquelles elle prétend sont riches de 250 milliards de barils de pétrole et de gaz en équivalent pétrolier. Plus encore, les principales ressources de l'Arctique sont concentrées sur plateau de Sibérie occidentale.
2. La Russie possède une longue histoire d'exploration du plateau arctique. Il ne fait pas de doute qu'aucun autre pays ne peut l'égaler pour ce qui est de l'expérience des études de l'Arctique. La Russie dispose d'études uniques du climat arctique, de la situation glaciale, de la hydrologie et de la géologie de la région. Aussi sommes-nous tout à fait compétitifs en matière de mise en valeur du plateau continental arctique.
Depuis la fin des années 1970, l'exloration sismique et les travaux de forage étaient menés grand train essentiellement dans les mers de Barents et de Kara. Ces travaux ont eu pour résultat la découverte de plus de 1000 objets locaux et de 43 gisements, dont le gisement géant de Chtokman, ceux de Roussanovskoïe et Leningradskoïe dans l'Arctique occidentale ainsi que plusieurs gisements importants de pétrole sur le plateau nord-est de Sakhaline et dans la partie sud-est de la mer de Barents (mer de Petchora). Les données reçues ont permis d de se faire une idée de la structure géologique du manteau sédimentaire, de mettre en lumière et de délimiter d'importants éléments géostructurels, d'étudier l'histoire de l'évolution géologique et d'évaluer en qualité et en quantité les réserves de pétrole et de gaz du plateau arctique de Russie. Les travaux ont permis, en plus, de révoir en forte hausse le potentiel en pétrole et en gaz du fond de l'océan Glacial.
3. La Russie possède une riche expérience d'exploitation des gisements de pétrole et de gaz au-delà du Cercle polaire et celle de construction et d'entretien dans cette région d'une infrastructure industrielle, sociale et de transport. Ainsi la péninsule de Yamal est depuis plusieurs dizaines d'années le cluster gazier le plus grand au monde. Il fournit 90 % du gaz et 12 % du pétrole russes. De nouveaux clusters pétroliers et gaziers sont en essor. Un tel statut peut être attribué notamment à la région de Mourmansk grâce aux projets d'exploitation des gisement Prialmaznoïe et Chtokman.
Force est de noter que la Russie dispose d'un potentiel technologique important indispensable pour mettre en valeur les gisements de pétrole et de gaz dans les conditions arctiques. Ainsi Gazprom a mis en exploitation tout récemment un gazoduc unique en son genre Bovanenkovo-Oukhta via la baie Baïdaratskaïa transportant le gaz depuis les gisements de Yamal. Il importe de rappeler que la baie Baïdaratskaïa est une région aux conditions climatiques et naturelles particulières (faible profondeur, tempêtes fréquentes, dépôts alluviaux mobiles) qui ne permettent d'y réaliser des travaux que quelques mois par an. C'est pourquoi la pose de tuyauterie par le fond de la mer dans les conditions climatiques austères de l'Arctique est une expérience sans précédent non seulement en Russie, mais aussi dans le reste du monde.
En Arctique les efforts ne sont pas ménagés pour développer les transports. Parmi les projets les plus importants dans ce domaine il convient de citer la mise en place d'un noeud de transbordement maritime bathyal fonctionnant durant toute l'année sur la base du port de Mourmansk, la construction d'un port incongelable à Indiga, celle d'un port bathyal à Arkhangelsk et du mort maritime de Sabetta pour les navires polaires qui sera un élément clé de l'infrastructure du projet de grande envergure Yamal SPG.
4. La coopération avec des partenaires étrangers offre de nouvelles possibilités d'exploitation du plateau arctique. Ce modèle repose sur l'essor d'une intégration mutuellement avantageuse à long terme. Il s'agit notamment des alliances de Rosneft avec ExxonMobil, Eni et Statoil visant l'activité conjointe sur le plateau russe. Gazrpom, pour sa part, a choisi en 2007 Total et Statoil en tant que partenaires dans le cadre du projet Chtokman.
5. La Russie accumule graduellement sa propre expérience de mise en valeur des plateaux. Ainsi LUKOIL exploite depuis longtemps et avec succès le plateau de la mer Baltique, ainsi que celui de la mer Caspienne où le groupe extrait le pétrole sur le gisement Kortchaguine et s'apprête à exploiter le gisement Filanovski. Il faut signaler également les succès des projets Sakhaline-1 et Sakhaline-2.
La société NOVATEK exploite avec succès depuis 2003 le gisement Yourkharovskoïe dont la majeure partie est située sur le plateau arctique de la mer de Kara. Grâce à ce projet la Russie est, depuis 2005, le leader mondial de l'extraction d'hydrocarbures sur le plateau de l'Arctique.


вторник, 18 сентября 2012 г.


La stratégie russe pour l'Arctique


Les problèmes du développement de l'Arctique russe ces dernières années ont fait l'objet de l'attention du gouvernement. Une rhétorique forte, employée par les premières personnes d’État dans leurs déclarations publiques, est devenue assez significative à montrer la volonté de la Russie pour défendre sa position en Arctique.


Une telle situation n'est pas accidentelle. Elle est dû au rôle géopolitique augmentant de cette région de la planète, où les intérêts stratégiques des États différents commencent à se chevaucher de plus en plus. Principalement, il s'agit du contrôle d'énormes réserves de ressources minérales et, surtout, des gisements du pétrole et du gaz naturel extra-côtier. Déjà, ces réserves de l'Extrême-Nord, qui auparavant se situaient dans des secteurs difficiles d'accès ou dans des zones inadaptées au développement en raison de rentabilité, ont de plus en plus intégrées dans le processus économique mondial. Selon certaines estimations, environ 45% des réserves d'hydrocarbures, soit la plupart, se retrouvent dans la région russe de l'Arctique.
En outre, les routes de transport maritimes prometteuses traversent l'Arctique. Parmi eux, on parle d'abord de la route maritime du nord (RMN), qui est des milliers de miles plus courtes comparativement aux routes traditionnelles qui passent par les océans. Récemment, la Russie est très préoccupée par le fait que certains États proposent à la Russie d'exempter la RMN de sa juridiction, dont le pays considère son propre voie maritime nationale.
Enfin, le processus historique lui-même a déterminé l'importance particulière d' Arctique à la Russie. En particulier, environ 20% du PIB et plus de 22% des exportations russes proviennent de l'Arctique, où s'installe à moins de 1% de la population. L'Arctique est également important en termes de défense de la Russie.
Tous ces facteurs ont conduit au fait qu'à l'heure actuelle, contrairement à l'époque des années 90 du dernier siècle, les problèmes de l'Arctique sont devenus une partie intégrante de l'agenda politique en Russie. Parmi les documents, qui constituent le cadre juridique de la politique de l'Arctique du pays, il faut noter une loi sur la route maritime du nord, adoptée en 2012, un projet « La stratégie de développement de la zone arctique de la Russie », et « Les principes de politique de l’État en Arctique » signé par le président russe en 2008 ( un autre nom – la «Stratégie de Nord de la Russie »).
Selon le libellé officiel, la région arctique est considérée comme une base stratégique des ressources la plus importante du pays. Tout d'abord, il s'agit du pétrole et du gaz. Les gisements d'hydrocarbures, principalement dans les mers de Barents et de Kara, sont considérés comme le facteur le plus principal pour maintenir le niveau requis de la sécurité énergétique de la Russie. Au même temps, le pays prouve en pratique ses intentions de former ses propres efforts pour explorer les champs pétroliers côtiers. L'activité de la compagnie pétrolière d’État Rosneft à établir des alliances stratégiques avec des entreprises solides occidentaux comme ExxonMobil, Eni et Statoil fait preuve de cela.
En plus des hydrocarbures, l'Arctique est riche en minerais de métaux précieux et des ressources biologiques. En particulier, la question sur la remise de la flotte de pêche du pays à un nouveau niveau a été sérieusement prise en considération. Ainsi, la construction en série de navires de pêche modernes, qui respectent les ressources halieutiques, pour la pêche à la palangre des poissons des abysses dans la mer de Barents.
Le développement de la RMN représente la principale composante de la politique arctique de la Russie, celui qui est absolument nécessaire en termes de renforcement de ses intérêts stratégiques à long terme. Les éléments centraux se mettent au premier plan, et tout d'abord, la modernisation de la flotte de brise-glace. Il s'agit de la construction d'un brise-glace à propulsion nucléaire de nouvelle génération d'ici à 2016, qui sera le plus grand et le plus puissant au monde, et ainsi de la construction de brise-glace de ligne à propulsion diesel-électrique. Avec les partenaires finlandais, on construit les navires de ravitaillement qui seraient capables de naviguer dans la glace. Des mesures pour la construction et la modernisation des ports et des terminaux qui servissent la RMN, pour le développement de la communication et des systèmes de navigation, pour la navigation sûre, ont été également prises. Il est important qu'en plus de l'évolution de la RMN, on propose une modernisation globale de l'infrastructure des transports en général dans la région d'Arctique, celle qui permettra l'exportation de biens stratégiques, en particulier de l'énergie.
Un élément essentiel de la stratégie russe de l'Arctique est de s'attaquer aux problèmes sociaux liés à l'amélioration de la qualité de vie des populations autochtones et de l'environnement des affaires dans l'Arctique. Tout d'abord, une politique active de développement du capital humain suggère une politique de protection des accidents, des empoisonnements, des blessures, et d'autres raisons spécifiques pour la mortalité au nord. En outre, on prévu de créer des conditions de vie décentes dans des conditions climatiques difficiles. Les changements novateurs devraient se produire dans la politique migratoire. Son objectif principal est d'attirer les jeunes à mettre en œuvre de nouveaux projets d'envergure de l'Arctique.
En outre, prenant en compte l'orientation stratégique pour le développement du plateau continental de l'Arctique, la base du mécanisme institutionnel d'économie régionale comprendra les pôles de compétence(clusters). La réalisation de cette manière d'aborder le problème en utilisant des clusters donnera l'occasion d'aller sur une trajectoire de la sécurité économique, de diversifier la structure de production (ce qui est particulièrement important pour certaines entreprises mono-produit), d'accroître la compétitivité de l'économie. Le est déjà prévu de créer un cluster de la construction navale de la région d'Arkhangelsk et un cluster technologique pour fournir la production sur le plateau continental arctique dans la région de Mourmansk.


La route maritime du Nord – la voie fluviale nationale de Russie

La domination de la Russie dans la région arctique est liée non seulement avec de vastes territoires qui lui appartiennent dans cette partie du monde. La Russie, et avant l'Union soviétique, développaient et développent activement l'infrastructure de transport, qui permet de réaliser des plans sur l'exploration de l'Arctique avec des solutions pratiques. La voie maritime le plus connue en Arctique est la route maritime du Nord (RMN).

La RMN - est la plus courte voie entre l'Europe du Nord et la région Asie-Pacifique. Il s'agit d'une infrastructure unifié nationale de Russie dans l'Arctique, qui est formée historiquement, et traverse les mers de l'océan Arctique, ainsi que certaines zones de l'océan Pacifique, reliant les ports européens et d'Extrême-Orient. La route est une alternative potentielle aux traditionnelles routes maritimes internationales à propos du coût de transport de fret, de la sécurité et de la qualité.
L'histoire de la RMN russe (jusqu'au début du XX e siècle, elle appelait le passage du Nord-Est) remonte à plusieurs siècles. Au Moyen-Age, les Russes ont volontairement exploré les routes maritimes le long des rives de l'océan Arctique, et en 1648, pendant le voyage de cosaque Semyon Dejnev, l'existence du détroit entre l'Eurasie et l'Amérique a été prouvée. Depuis 1877, le commencement des expéditions dans la mer de Kara était le point de départ pour le développement de la navigation commerciale sur la route. Les produits agricoles et des minéraux ont été importés de Sibérie au cours de ces expéditions. Cependant, le volume du trafic de fret dans l'océan Arctique était petit, et le gouvernement tsariste n'a pas beaucoup accordé de l'attention au développement de la navigation du nord.
La situation a radicalement changé au cours des années soviétiques. Au début des années 30 du XXe siècle, les idée sur l'utilisation de la RMN pour la communication régulière de l'Europe du Nord et l'Extrême-Orient ont eu lieu. En 1932, le brise-glace à vapeur « Sibiryakov » a effectué la première navigation directe de la route maritime du nord, prouvant la faisabilité de ces plans. Dans la même année la Direction générale de la route maritime du nord a été créée, qui a fait un excellent travail de transformation de RMN en une voie fluviale nationale permanente.
La seconde moitié du XX e siècle en Russie était une ère de prospérité du transport de fret maritime arctique. Des fonds colossaux que l'Union soviétique a investit dans le développement des PME en 60-70 années, lui se transforme en l'une des principales voies fluviales du pays. La raison d'une telle attention importante de l'État réside dans le fait que le facteur de transport devient parmi les plus importants pour la réussite du développement des ressources minérales du Nord russe, ainsi que pour la construction et l'assistance d'une forte base socio-économique qui comprenait les usines industrielles, le logement, les services sociaux, etc. L'émergence simultané de brise-glaces modernes et les navires cargos de classe de glace a rendu possible la navigation dans l'Arctique pendant toute l'année.
Par les années 80e du siècle dernier, le développement des infrastructures créées au-delà du cercle Arctique atteint son apogée, devenant une politique étape nécessaire du développement industriel des ressources naturelles dans l'Arctique et la Sibérie.
Cependant, la RMN comme une voie maritime principale du pays en Arctique a connu les temps difficiles avec l'effondrement de l'Union soviétique. Une forte baisse du trafic de fret a eu lieu dans l'océan Arctique. Au début des années 90e du siècle dernier, le trafic a baissé de 4 fois par rapport à 1987, tombant jusqu'à 1,5 millions tonnes.
En plus de réduire de la demande pour le transport de fret le long de la RMN, un coup encore plus puissant des processus de désorganisation, qui se sont produites à un moment à travers le pays, l'a frappée. Les organismes de gestion de la RMN ont été aboli, et le système de transport de l'Arctique a cessé d'exister comme un ensemble. De nombreux équipements d'infrastructure qui ont été nécessaires à servir la route, ont été arrêtés ou abandonnés. En particulier, la plupart des ports de la côte de l'Arctique, qui faisait partie de la RMN, s'est trouvée dans un état déplorable. Le développement de la flotte de brise-glace nucléaire et les recherches de l'Arctique se sont également arrêtés.
Mais ces dernières années la situation a radicalement changé. La RMN commence réellement à connaître une renaissance. Le trafic de fret dans l'océan Arctique rend plus fréquent, notamment le transit international. En 2012, une loi qui réglemente la marine marchande dans les eaux de la RMN a été adoptée.
On examine les nouvelles opportunités pour le développement ultérieur du transport de fret dans l'Arctique. En particulier, en 2011, le pétrolier Vladimir Tikhonov d'un port en lourd de 160.000 tonnes a été le plus grand navire dans l'histoire de la navigation, qui a franchit le passage de transit de l'Atlantique à l'océan Pacifique le long de la RMN. Au total, en 2011, 26 navires ont effectué le transit au cours de la navigation d'été, transportant 835.000 tonnes de fret, dont 82% sont le condensat de gaz et le pétrole. En outre, les grands pétroliers représentent 80% du volume total des marchandises en transit transportés le long de la RMN lors de la navigation l'année dernière.
Au même temps, la Russie a repris le développement de sa flotte de brise-glace. En particulier, la construction d'un nouveau brise-glace universel va commencer l'année suivante, qui serait lancé en 2015. Il sera le plus grand brise-glace au monde, en prenant le titre d'un autre brise-glace russe. Des mesures pour la création des infrastructures de qualité dans l'Arctique ont été prises pour fournir la marine marchande et garantir la sécurité de la navigation, sans laquelle la RMN ne pourra pas devenir le concurrent à part entière dans le commerce international de transit entre l'Europe et l'Asie.